Notre redaction a pu se procurer la déclaration faite par le collectif des portes paroles du candidat du PDG aux élections présidentielles Ali Bongo Ondimba. Celle çi est relative à la conversation entre Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier dont la teneur tendancieuse et séditieuse porte explicitement sur la probable destabilisation des institutions de la république. Notons, toutefois que le collectif des portes Paroles se prémunit de toutes les précautions d’usage en pareille circonstance dont particulièrement la présomption d’innocence.
Par Obame D’EBOMANE
Le lundi 21 août 2023, nous, …, avons constaté la circulation d’un enregistrement, d’une durée de 22 minutes, rendant compte de tractations politiques entre Messieurs Barro CHAMBRIER et Albert ONDO OSSA.
Comme de nombreux compatriotes, nous avons découvert avec stupéfaction le contenu grave et dangereux d’une conversation entre deux personnalités politiques gabonaises, manifestement disposées à tout mettre en œuvre, en-dehors des lois et règlements de notre pays et au mépris de l’intérêt supérieur de la Nation, pour conquérir le pouvoir.
Au cours de leur échange, les intéressés font clairement état de collisions malsaines avec des pays étrangers. Envisageant dans cet élan une déstabilisation du Gabon, conçue comme la condition d’une intervention extérieure qui viendrait les installer à la tête du pays.
Sont nommément cités, entre autres, le président de la République française, Emmanuel MACRON et le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane OUATTARA. Pour ce qui est de ce pays frère, les faits tendraient à se répéter. La conscience nationale se souviendra ici de l’ingérence ivoirienne de 2016, qui a mené au limogeage de M. Mamadi Diané, alors conseiller diplomatique du président ivoirien.
Par ailleurs, les républiques du Congo, du Cameroun et de la Guinée Équatoriale sont présentées comme de potentielles complices d’un plan ourdi contre le Gabon. Contre la paix et contre la stabilité.
Alors que nous nous apprêtons à négocier un virage important de notre histoire, nous ne saurions rester insensibles face à la gravité de cette situation qui doit tous nous interpeller.
Elle appelle à la vigilance et surtout à un sursaut patriotique. Ceux qui aiment le Gabon, indépendamment de leurs bords politiques, sont appelés à faire preuve de lucidité et de raison. La logique du pouvoir à tout prix est une logique qui ne peut prospérer que contre le peuple.
Nous prenons à témoin l’opinion internationale et lui disons que les Gabonais décideront eux-mêmes de leur avenir et de qui sera leur président pour les cinq prochaines années.
Nous disons aux ennemis de notre pays, qu’ils ne sauront ruiner l’héritage de paix légué par nos pères fondateurs.