Le ministre gabonais en charge de l’Equipement, Léon Armel Bounda Balonzi, a présidé, le mardi 04 février écoulé, une séance de travail avec tous les acteurs concernés par l’entretien des routes. Ceci, afin de mutualiser les stratégies de la tutelle avec celles des entreprises adjudicataires.
Par Franck Mohamed
En concertation avec les PME, notamment une trentaine qui ont des marchés juridiquement viables, le ministre gabonais en charge des, Equipements, Léon Armel Bounda Balonzi, est arrivé à la conclusion de la reprise des travaux en arrêt depuis un an, pour faute de paiement des entreprises adjudicataires. Une résolution importante qui, selon lui, préserve la vie, la route et les conditions de visibilité des usagers.
Il était question pour les parties prenantes de voir les conditions de reprises, les mesures à prendre visant à mettre en place des avenants aux contrats de base, ainsi que la poursuite des travaux sur l’ensemble des routes bitumées.
A ce titre, l’Etat, par le biais de son ministère de l’Equipement, mettra à disposition 500 millions de francs CFA. »Nous avons prévu payer une enveloppe globale de près de 500 millions de francs CFA reparti dans toutes les PME. Nous sommes en train d’analyser tous les dossiers. Dans moins de dix (10) jours, les règlements seront effectifs. A ce moment, les PME en contrepartie, devraient reprendre le travail », a-t-il affirmé.
Une supervision et des contrôles efficients ainsi que de la qualité des travaux seront mis en place, notamment en matière de recrutement, d’une part des PME qui travailleront avec le Bureau Technique (BET) et d’autre part, les BET qui bénéficieront des contrats assez coercitifs. Lesquels contrats imposent une obligation de résultats.
A terme, ces travaux devront être payés et supervisés par l’administration du ministère. Un ensemble de décisions qui ont rencontré l’assentiment des responsables des entreprises.