La Banque Africaine de Développement enchaîne des rapports pour s’imprégner de la situation du Gabon qui sort d’une situation conjoncturelle défavorable. C’est une étude délicate qui donne les deux causes; la baisse des cours des hydrocarbures et le récent rapport pour 2019.
Les problématiques liées au PIB réel en 2018 montrent une augmentation de 2% contre 0,5 % en 2017. C’est une manière de ressortir le déficit budgétaire en baisse de 6,6% en 2016, à 3,6% en 2017, puis à 0,3% en 2018.
Les choses ont évalué, le Gabon a conclu un mécanisme élargi de crédit (MEDC) soutenu par la BAD et les autres partenaires. C’est ainsi qu’en 2018, la BEAC a augmenté son taux directeur de 2,99% à 3,5%.
En attendant les jours meilleurs, le déficit de la balance courante est en baisse 4,9% du PIB en 2017 à 1,5% en 2018. Du coup, la bonne tenue des cours du pétrole et les ventes à l’extérieur de bois débité et de manganèse ont été bénéfiques.
Il reste que les projecteurs à court terme sont attendus à 3,4% en 2019 et en 2020.
Pour repartir de l’avant, seule la stratégie de développement ne peut que viser une transformation structurelle de l’économie du Gabon.