Patrick Claes, le désormais ex- directeur général de la Setrag a présenté sa démission au cours d’un conseil d’administration tenu le 14 juin 2019. Sans surprise les administrateurs ont entérinés ce fait là.
Par David B. Hauce
Il faut savoir que la situation était devenue intenable pour l’ancien directeur général car face à la récurrence des accidents ferroviaires sur la ligne du Transgabonais, son départ était demandé et souhaité. L’intérim sera assuré par le gabonais Christian Magni.
Trop de pertes en vies humaines suite aux multiples accidents intervenus sur la voie ferrée et souvent les causes se situeraient dans la plupart des cas dans l’inobservance et le respect des engagements pris et signées par la Setrag sur le renouvellement des équipements et l’entretien de la voie. En un mot ce qui ressort de là et l’obsolescent des machines, l’état désastreux et de délabrement avancé de la ligne de chemin de fer.
Il faut y ajouter la désinvolture et le manque de professionnalisme des machinistes. Un autre fait est à relever ici. Sur les trois opérateurs qui exploitent le Transgabonais, seul la comilog est mise en cause et impliquée dans tous les accidents et incidents.
Il est évident que la seule démission du directeur général de Setrag ne résoudra pas tous les problèmes. A ce propos, à peine Patrick Claes déposait son tablier le 14 juin dernier. Dans la nuit du 18 juin, un nouvel accident se produisait. La tutelle au travers de l’agence de régulation devrait redoubler d’ardeur et de fermeté afin d’amener et si nécessaire contraindre tous les acteurs et exploitants de la ligne de chemin de fer à se conformer aux prescriptions du cahier de charges et de donner toutes les garanties sur la fiabilité des équipements ainsi que présenter des gages patents pour la sécurité des voyageurs.