Je tiens à saluer tous ceux et toutes celles qui m’ont houspillés, tancés, injuriés, insultés vilipendés et j’en passe.
Comment ne pas m’incliner devant tous les autres encore bien plus nombreux qui ont promis me punir dans ma chair. Juste une petite précision pour tous ces meurtriers en pensée et assassins en intention, ce n’est point avec ma langue que j’écris car vous, vous êtes donné pour mission de me l’arracher.
Par tant de sollicitations funestes, je ne veux retenir que l’intérêt que vous portez à ma modeste contribution dans une réflexion globale. Alors avec charité et bienveillance je vous dis merci et sans condescendance.
Je ne suis guère l’auteur de cette haine absurde que vous me vouez. Les mots qui suscitent tant d’émoi en vous ont été pensés, écrits et pour finir dits par votre démiurge aux yeux plissés. J’ose espérer que vous remarquerez que je n’ai pas dit aux yeux bridés.
Pour ces « Gens venus d’ailleurs », je me suis borné à analyser, à examiner, à décortiquer, à scruter et même à anatomiser ce concept présenté comme une offre politique.
Alors j’ai vu toute l’horreur et l’étendue de cette abomination. Jamais, il ne me manquera ni la force, ni la volonté de dénoncer et de condamner son concepteur. J’ai une répulsion épidermique et instantanée contre tous ces propagateurs du morbide à l’âme fascisante.
Et quand on nomme son immeuble cocody et son restaurant la Bassamoise. Parlons vrai, vrai ! Alors qui vient d’ailleurs. Ne vient-on pas d’ailleurs quand on porte un blaze qu’aucun ancêtre avant vous n’ait porté ? Il faut vite taire cette apologie de l’ignoble et de la bêtise.
Moi je rêve d’un Gabon en lettres majuscules nimbé de lumières étincelantes que sont ses ethnies et ses tribus et tout cela dans la concorde. Et vlan !