C’est un financement très important pour le projet de barrage hydroélectrique Kinguélé Aval qui est d’une capacité de 35MW, le montant levé est de 234 milliards de francs CFA auprès de bailleurs internationaux. Déjà une première tranche de 81 milliards de dollars vient d’être versé. Cet apport d’air va permettre la reprise des travaux sur ce chantier stratégique pour Gabon.
Par Treisha Leyla
Le projet de la construction du barrage hydroélectrique Kinguélé Aval d’une capacité de 35 MW, vient de rentrer dans la phase concréte. En effet, la société de projet Asonha Energy a reçu un premier versement de 81 milliards de dollars dans le cadre du financement non souverain de 234 milliards obtenu pour ce chantier auprès de bailleurs tels que la Société financière internationale (IFC), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque de développement d’Afrique australe (DBSA) et le Fonds pour les infrastructures émergentes en Afrique (EAIF).
C’est véritablement là une avancée majeure, qui permet la poursuite des travaux déjà bien engagés avec 400 employés dont 300 Gabonais, réjouit le gouvernement gabonais. À ce propos, le ministre de l’Énergie Jeannot Kalima dira : la capacité du gouvernement gabonais et de ses partenaires à mobiliser des capitaux privés et un financement non souverain pour la réalisation de projets concrets dans le secteur de l’énergie au Gabon, répondant aux normes environnementales et sociales les plus élevées.
En plus de ce financement international, le projet a également bénéficié de 34 milliards de florins apportés par les deux actionnaires d’Asonha Energy : Méridiam (60%), spécialisée dans les infrastructures durables, et Gabon Power Company (40%), filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FIGN) dédiée à l’eau et l’énergie.
Rappelons à toutes fins utiles que la location du projet se situe à 100 km de Libreville sur le fleuve Mbei aux abords du parc national des monts Cristal, Kinguélé Aval et produira à terme 205 GWWh d’électricité verte par an. Soit 13% des besoins du Grand Libreville, permettant au pays d’économiser 150 000 tonnes de CO2 annuellement et de réduire sa dépendance thermique.