La pluie accompagnée d’un vent violent a causé d’énormes dégâts matériels la nuit du mardi 24 mars 2020 dans la capitale gabonaise. Madeleine Goumbou, vient de passer sa deuxième nuit à la belle étoile. La trentenaire qui a vu le toit de la maison familiale dans laquelle elle vit avec son père et ses deux enfants être arraché par le vent dans la nuit d’hier aux environs de 21h, ne sait plus à quel Saint se vouer.
La Rédaction
«J’étais endormie lorsque j’ai été réveillée par les bruits sur la toiture, causés par la violence du vent. Lorsque j’ai réalisé que le vent avait de plus en plus des effets sur la toiture, j’ai perdu le sommeil. Quelques minutes plus tard, le toit et la charpente ont sauté. C’est plus tard que je vais constater qu’ils ont atterri dans la cour arrière de la maison», relate-t-elle.
Dans la panique, et sous la pluie, elle va rassembler son père et ses enfants dans le salon et va ouvrir un parasol pour les protéger de la pluie. Mais le vent est trop fort. Tout le monde est trempé. Y compris ses enfants qui grelottent d’ailleurs. L’idée lui vient de mettre les petits à l’abri. Elle va laisser son papa sous le parasol et va se rendre chez une voisine où elle va toquer en vain. Elle se rend ensuite chez sa cousine située à quelques mètres de là.
Le cas de dame madeleine n’est pas isolé. Plusieurs maisons dans d’autres quartiers de Libreville ont aussi été dépossédées de leur toit cette même nuit sous la forte pression de la pluie et surtout du vent. Les occupants dorment désormais à la belle étoile.
On note aussi, le cas de l’école publique de Sibang 2, dans le 6e arrondissement, qui n’a pas été épargné par les dégâts causés par la pluie torrentielle qui s’est abattue sur la ville.
En tout état de cause, des personnes vivant dans les zones marécageuses et autres bas-fonds pourraient encore se faire des soucis, car elles devront encore faire face aux inondations de cette saison de pluie.
Source: AGP