Ces derniers temps , il nous arrive d’être totalement déconcertés et dubitatifs face à la qualité et griefs que les uns et les autres soulèvent. A croire qu’un étrange phénomène de lassitude intellectuelle ou de subite désillusion s’est accaparé d’une certaine classe politique et de tous ceux qui se veulent soient grands clercs ou fins observateurs de la pratique de ce domaine si délicat et meuble qu’il ne peut souffrir ni l’immobilisme, ni les incantations des jeteurs de sorts.
Par Obame D’EBOMANE
Nous avons pris le recul nécessaire et marqué la réserve qui s’impose afin d’éviter les réactions éruptives et inconsidérément émotives. Voilà depuis quelques jours, la toile et les réseaux sociaux sont en ébullition du fait de l’interview accordé à un média étranger par Nourredine Valentin Bongo, le coordinateur générale des affaires présidentielles. Les récriminations et les plaintes fusent de partout. Il est fait confusion de tout. Comment faire le tri de tant d’approximations? On nous assène que le CGAP n’a pas qualité à donner d’interviews et encore moins de tracer des perspectives ou d’ailleurs à se projeter. La faute ici commise serait que le CGAP n’est détenteur d’aucun mandat toutes choses qui le condamne au mutisme.
Alors nous, nous interrogeons avec de pareilles arguties est-ce-que nous sommes vraiment sérieux? D’autres illuminés d’une science étriquée viennent nous affirmer que jamais il n’avait mot dire car sa fonction n’étant guère de pleine autorité. Il n’agirait que par délégation! Ouf ! Respirons. Les sorciers politiques aux quatre z’yeux, nous prédisent que cette sortie médiatique est annonciatrice de l’avènement de quelque chose pour 2023!
Nous pensions à tort que le bal des incongruités était clos. Voilà que les experts en média viennent en renfort et vent debout s’il vous plait. Comment le CGAP peut-il pour sa première interview en accorder la primeur aux étrangers? la patrie s’en trouve menacé et on nous ressort pour la circonstance la rengaine convenue de l’allégeance à la légion étrangère. D’autres professionnels vont diriger leur ire vers Jessy Elle Ekogha, le Conseiller porte-parole qui aurait préparer les questions et les réponses. Bon, faisons ça en schéma facile pour une interview la procédure normale et universelle oblige le média demandeur de soumettre un protocole d’interview première étape.
Les questions étant de plusieurs ordres, le concerné réunit les spécialistes par domaine et par thème pour y répondre. Vous vous attendez pas à ce que le CGAP, vous la joue savant forain? Cette interview aura finalement été de très haute volée car ce n’est guère son contenu qui est pris à défaut ou attaquer. Parfois ya pas de mal à dire que là , l’équipe autour du CGAP a fait du bon boulot. Plutôt d’applaudir, vous venez nous distraire avec des postures et calembredaines.