Libreville le 11 Août 2025, (Journal’ombre.com)- Arrêtons-nous un instant. Franchement, dans quel monde veut-on nous faire vivre ? Serions-nous tous devenus subitement aussi « MABOULES » ? Quand nous découvrons la surabondance concédée sur les réseaux sociaux à un sujet d’une vacuité consternante à se friser les ailes.
Par Teddy Ossey
Et voilà que la horde de ceux qui se définissent comme activistes et influenceurs, nous annoncent un cataclysme apocalyptique, qui viendrait faire vaciller les institutions du décagone et rendre illusoire l’espérance et la foi que tout le peuple a placé en la Cinquième République régénératrice et refondatrice de notre futur sur les souillures, et les abominations ainsi que les exactions commises par les » exilés » de Londres.

Pour nous distraire, leurs affidés complices infiltrés dans les circuits sensibles et stratégiques, nous servent un pseudo scandale d’état, avec une mirobolante et abracadabrantesque fable portée par un pauvre et pathétique hêtre du nom de Nazih. Ce sujet libanais qui est un condensé de tout ce que l’intelligence ne peut concevoir.
Cette petite frappe, qui est en fait, un inutile social et une roulure en permanence sous les effets des produits psychotropes. Et voilà tous les éclopés du cerveau qui viennent nous conter une fable ubuesque, dans laquelle ce misérable sire serait par l’extraordinaire de leur imagination fantasque, un rouage essentiel de l’appareil des services de l’intelligence qui veillent sur le Gabon.
On croirait rêver ! Par posts, publications et lives sur la blogosphère, on lui tresse des lauriers. On se prend les pieds dans le tapis, et nos neurones sont annihilés par tous ces noeuds qui obstruent toute oxygénation. Mais bon sang réveillez-vous! Changez de crèmerie. Un temps on nous assène que le syro-libanais jouit d’une confortable proximité d’avec les intouchables officiels et surprise ! le lendemain on nous dit que ce sulfureux et triste individu est honni par tous ceux qui gravitent dans les cercles délicats.

Et pour se donner une convenance qui elle même est équivoque, on nous sort cette vieille ficelle usitée et surannée, qui mélange sexe, drogue et pouvoir. À ce stade, on comprend que nous avons affaire à une escouade de véritables pieds nickelés et apprentis maitres chanteurs.
Dans ces milieux, le principe de base est le secret. Celui qui sait est instruit que toute émancipation est frappée d’un sort aux conséquences létales. Alors, ce zigoto qui clame à hue et à dié, vouloir étaler des secrets sensibles et dérangeants, est aux antipodes d’un kamikaze qui se ferait harakiri. Résultat, les autorités du pays des cèdres, nous renvoient ce minable abruti.
Et pour finir, nous vous disons, que si vous voulez vous fendre la poire, bientôt à son procès, vous verrez que nous serons loin, mais très loin d’une tragédie Shakespearienne mais plutôt proche d’un absurde, que même Arthur Schopenhauer ne pourrait revendiquer. Qui voudrait s’associer à tant de risible et de ridicule ?