Dans la foulée des cartons 100 % africains »Queen Sono » et »Blood and Water », la plateforme de streaming prévoit de mieux s’implanter dans les pays de langue française sur le continent… et risque de donner un bon coup de fouet à l’industrie cinématographique locale.
Par David B. Hauce
Enquêter sur Netflix est un vrai défi… La multinationale américaine, très secrète, cadenasse les entretiens et reste avare quand il s’agit de donner des chiffres. Mais le peu qu’elle communique permet de donner une idée de son inoxydable santé, encore dopée par la pandémie. En 2020, le groupe a gagné 37 millions d’abonnés, ce qui lui a permis de dépasser pour la première fois la barre des 200 millions de clients à travers le monde. Et en Afrique ? Impossible de savoir comment la plateforme de streaming étend sa communauté sur le continent, et encore moins pays par pays.
Seul un chiffre est connu : le géant compte 66,7 millions d’abonnés pour une vaste zone englobant l’Europe, le Moyen-Orient et le continent africain, soit 14,7 millions de plus en un an. Une autre chose est sûre : Netflix revient de plus en plus dans les conversations sur le continent… et les séries originales Blood and water et Queen Sono ont été parfaitement accueillies par la critique et le public (une deuxième saison était même prévue pour Queen Sono, avant que le Covid n’amène la plateforme à reconsiderer sa programmation.