Il semblerait qu’il y ait une convergence de vues et une unanimité déjà acquise au sein de la grande famille politique nationale, pour une grande palabre qui ramènerait quiétude et sérénité dans le pays.
Loin de nous l’intention de ramer à contre courant ou de vouloir doucher l’exaltation constatée chez les uns et les autres.
Par Obame D’EBOMANE
Certes, une tension rampante est perceptible, et des sources de mécontentement sont évidentes dans l’administration et le parapublic. Nous restons sceptiques sur les visées réelles de bon nombre d’acteurs politiques. On entend çà et là une ritournelle inquiétante. Ce dialogue national inclusif à venir déboucherait sur la composition d’un gouvernement d’ouverture, avec l’entrée en lice des personnalités de l’opposition et de la société dite civile. Et des noms circulent d’ores et déjà.
Il est avancé l’hypothèse que cette initiative serait exigée, et définitivement imposée par la France avec l’aval de l’Union Européenne. Alors, nous, nous demandons à quelle fin et pour quel saut qualitatif en valeurs sociales, économiques et de gouvernance cette éventualité apporterait?
Une seule réponse s’impose à nous: Permettre le retour de vieux chevaux, dont nous connaissons hélas les limites. Cette supposée fracture sociale factice et fictive est un leurre entretenu. La vérité est dans l’incompétence et la tiédeur d’un grand nombre d’hommes, et de femmes en situation de responsabilité à traduire en actes concrets, le projet politique d’Ali Bongo Ondimba pour l’excellence des conditions de vie des populations gabonaises.
L’urgence est de se débarrasser des bras Cassés adeptes de l’immobilisme. Pour cette revue d’effectifs, les compétences se trouvent dans les deux camps politiques. Pour le rayonnement du Gabon, seuls les critères majeurs et indissolubles doivent être retenus.