C’est Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, qui a lancé le volet 2 du projet de renouvellement et d’extension du réseau d’eau potable dans le grand Libreville. Le but visé est l’accès à 40 quartiers ayant plus 300 mille habitants de bénéficier d’une desserte Permanente d’eau potable.
Par Obame D’EBOMANE
Avec un financement de plus de 9 milliards de fcfa, et exécuté par la société China High way Energering , le chantier sera réalisé dans les règles de l’art, a rassuré son responsable Jeremy ZANG. Nous prenons l’engagement de réaliser ces travaux dans les règles de l’art et dans les délais requis . Les travaux à réaliser concernent le renforcement et l’extension du réseau de l’eau potable dans les communes de Libreville et Akanda , la construction d’une station de pompage d’eau au pk 5, pour alimenter les réservoirs de stockage des cités de la caisse de 10 mille mètres cubes, la réhabilitation du château d’eau de sotega, l’alimentation en eau potable dans la cité Amissa, la construction des points de fontaine publique. Le délai de réalisation de l’ensemble de ces travaux est de 31 mois.
Parmi les partenaires, on compte la Banque Africaine de Développement qui a fait un prêt de 75 milliards de fcfa à l’ Etat gabonais, pour mener à bien ce projet. Son représentant Robert MASUMBUKO a relevé le contraste d’un pays riche en ressources hydriques mais dont la population peine à accéder à l’eau potable. » Tout le monde sait que le Gabon dispose d’un potentiel hydrique phénoménal. Les études parlent de 170 milliards de mètres cube d’eau par an, avec des niveaux par habitant de 127 mille mètres cube. Malgré cette situation naturelle très favorable, le pays accuse un important déficit en infrastructures, pour mobiliser cette eau qui vient du ciel et de la terre. En effet, certaines études notamment celles du ministère indiquent qu’à peu près 55 pourcent de la population nationale en moyenne dispose d’un accès sûr à l’eau du robinet. Un taux qui en milieu rural est encore plus bas.
Par la suite, le ministre de l’énergie, Alain Claude BILIE-BY-NZE, va déclarer: La qualité de l’eau potable à Libreville a connu une dégradation ces 20 dernières années. Une situation qui s’explique par une absence notoire des investissements de la part du concessionnaire Véolia ayant conduit à la vétusté d’une bonne partie du réseau de distribution de l’eau potable d’une part, et d’autre part, par une forte expansion du grand Libreville qui accueille plus de la moitié de la population gabonaise. Il ne ne manquera pas de réaffirmer l’ambition du gouvernement de permettre à l’ensemble de la population d’accéder à l eau potable.