La Cour constitutionnelle a validé mardi 6 avril l’élection de Denis Sassou-Nguesso au scrutin du 21 mars derniers. Il a recueilli 88,40% de suffrages au lieu de 88,57% de voix, selon les résultats provisoires que la Cour a légèrement modifiés après avoir rejeté les recours en annulation de trois opposants.
Par Maurice Duteil
Le délibéré de la Cour a été vidé par son président Auguste Iloki après une audience qui a duré quelques heures. »Est élu président de la République le candidat Sassou-Nguesso Denis qui a recueilli 88,40% de suffrages dès le premier tour » , a déclaré M. Iloki.
Avocat de Denis Sassou-Nguesso, Me Emmanuel Oko a qualifié la victoire de son client de limpide et surtout compris pourquoi la Cour a procédé à quelques légères modifications des résultats. »Vous savez, les petites erreurs ne manquent jamais. Au départ c’est 88,57%, au finish c’est 88,40%, c’est plus ou moins la même chose », a-t-il dit.
De son côté Me Jean-Philippe Esseau, avocat de Jean-Jacques Serge Yhombi Opango, allié de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant décédé le lendemain du scrutin s’est incliné certes devant le verdict de la Cour, mais il pense que le problème reste entier. »Kolélas décédé, il perd sa personnalité juridique, donc il perd son statut de candidat. Est-ce qu’on peut prononcer les résultats d’un défunt ; d’une personne qui n’est plus candidate ».
Le contentieux électoral vidé, sa victoire confirmée Denis Sassou-Nguesso attend désormais son investiture pour un quatrième mandat de cinq ans avec de nombreux défis à relever.