La paix des braves on ne parle plus que de ça des mapanes aux quartiers les plus huppés de la capitale. Vous serez surpris par les motivations des uns et des autres.
Par Obame D’EBOMANE
Les camps se forment et se mutiplient à souhaits. La classe politique se subdivise en quatre factions : La majorité acquise, une autre majorité interlope, l’opposition convenue et l’autre opposition consensuelle. N’étant pas encore remis du tournis que donne et provoque ces positionnements que voilà surgir la société civile. Toujours indéfinissable et insaisissable, tant colombe mais plus souvent faucon.
Mais là où vous perdriez totalement pied et que le vertige vous engloutira c’est l’irruption massive de cet essaim d’associations se revendiquant de la jeunesse qui elles aussi aspirent à prendre part au fameux conclave de la paix des braves. Ici, pas besoin d’être grand clerc, on comprend aisément ce qui attire et fait courir tout ce beau monde. Le grisbi, le gain quoi comme disent certains aujourd’hui. Convaincu que comme par le passé les perdiems vont pleuvoir chacun prépare donc sa petite combine dans l’espoir de passer à table. L’exemple du dialogue d’Angondjé est là qui fait saliver et espérer. Une manne financière inespérée et des carrières qui ont connu des envols vertigineux. Alors chacun s’y voit déjà.
A bien y regarder, on va vers une curieuse et drôle de palabre. Vous verrez que les pôles ne vont pas s’attirer mais bien au contraire se repousser. Pour certains vieux chevaux retors, c’est l’occasion rêvée pour faire leur retour, et repartir à la mangeoire. Les jeunes convaincus et persuadés par une étrange légitimité, que leur tour est arrivé, ne veulent pas laisser passer leur chance. Alors un seul et unique mot d’ordre : Le dégagisme. Nous restons dubitatifs et perplexes, mais du Gabon qui s’en soucie et s’en préoccuppe dans cettecourse éffrénée au pognon et aux postes