Dans les prochains jours une suppression définitive des frais de roaming sera établit entre le Gabon et le Maroc. Les usagers ressortissants de ces deux États bénéficieront désormais de la gratuité de ce service. Et c’est déjà le cas avec le Rwanda et le Congo .Et la suite s’est faite récemment par la signature Le Gabon d’un mémorandum d’entente qui va permettre le renforcement de la coopération dans le secteur des télécommunications.
Par Franck Mohamed
La suppression des frais de roaming, déjà effective entre le Gabon, le Rwanda et la République du Congo, s’étendra dans quelques mois à d’autres pays de l’Afrique centrale tels que le Tchad et la République centrafricaine, d’autant que ces différents pays ont signé il y a quelque temps des protocoles d’accord avec la République gabonaise.
Si l’objectif est de généraliser cette possibilité dans toute la sous-région, entretenant depuis plusieurs décennies des relations de coopération avec le Gabon, le Maroc qui accueille de nombreux compatriotes et dont autant de ressortissants fréquentent notre pays souhaite également en faire partie. Pour ce faire, le royaume chérifien a accueilli le 14 avril dernier la signature, à Rabat, du mémorandum d’entente avec l’État gabonais représenté par Lin Mombo, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Le Royaume du Maroc était représenté par son homologue Az El-Arabe Hassibi, directeur général de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).
L’ambassadeur du Gabon au Maroc, Sylver Aboubakar Minko-Mi Nseme, qui a participé à la cérémonie, n’a pas manqué d’expliquer que cette signature exprime la volonté des deux parties de renforcer leurs relations de coopération bilatérale dans tous les domaines d’activité, y compris les télécommunications. Pour le diplomate, cet accord constitue une base juridique utile à la dynamisation des relations entre l’ANRT et l’Arcep dont le président du conseil de régulation, par ailleurs président du Conseil africain des régulateurs de l’Alliance Smart Africa, s’est réjoui de l’intégration du Maroc dans ladite Alliance.
Lin Mombo a également rappelé que cette Alliance est une initiative de 7 chefs d’États africains parmi lesquels Ali Bongo, adoptée par la Conférence de l’Union africaine lors de sa 22e session, en janvier 2014. Ratifiée par une trentaine d’Etats pour un marché d’environ 700 millions d’Africains, celle-ci vise à doter l’Afrique d’infrastructures de télécommunications de qualité pour connecter et assurer l’indépendance du continent en matière de TIC.
Pour le patron de l’Arcep, la signature de ce mémorandum va constituer une des clés de voûte dans l’accélération du processus de développement de l’économie numérique dans nos deux pays respectifs, conformément aux ambitions de l’Union internationale des télécommunications (UIT). »Chaque pays doit prendre ses responsabilités afin de poursuivre, dans l’étendue de son cheminement, la bonne exécution des termes dudit mémorandum », a-t-il ajouté.