Il est de coutume que tous les ans, le monde commémore la Journée internationale du travail le 1er Mai 2021. Le thème retenu pour la présente édition est: La solidarité est la clé de notre survie et de notre prospérité communes. cette journée a été l’occasion pour le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Pr. Daniel Ona Ondo, d’inviter les Etats membres à mettre en œuvre des politiques garantissant la sécurité des travailleurs notamment en matière de protection surtout dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Par Franck Mohamed
Le constat est là , car avec la covid 19, tous les voyants macroéconomiques sont au rouge du fait de son impact sur l’activité économique, ce 1er mai aura été l’occasion pour le président de la commission de la CEMAC de saluer la bravoure des travailleurs qui »qui ont consenti et consentent d’énormes sacrifices pour lutter contre la Covid-19 ».
A en croire Daniel Ona Ondo, le président de la Commission de la CEMAC, la pandémie actuelle aura eu un impact indéniable sur »la majorité des travailleurs de notre sous-région ». »En paralysant les diverses activités professionnelles, en ralentissant les activités des entreprises publiques et privées, elle a privé de millions de personnes de leurs moyens de subsistance quotidiens, rendant plus vulnérables ceux-là même qui étaient déjà précaires et en creusant davantage les inégalités sociales entre les travailleurs », a-t-il indiqué.
Au regard de ce climat dur et âpre davantage chaque jour pour les travailleurs, le Pr. Daniel Ona Ondo en a appele à plus de solidarité envers les populations impactées par cette crise sanitaire mais surtout la mise en oeuvre par les Etats membres de véritables politiques d’appui »qui garantissent la sécurité des travailleurs contre tout risque d’effondrement socio économique, en veillant à la création des emplois décents, en étendant la protection sociale à toutes les branches de protection, en protégeant les droits des travailleurs et en restant continuellement à l’écoute de leur doléance », a martelé le président de la Commission de la CEMAC.