Le ministre d’Etat, ministre de l’énergie et des Ressources Hydrauliques se fixe un challenge à large spectre social avec l’innovation porteuse d’un code qui viendrait réguler le traitement et la distribution de l’eau au Gabon.
Par Franck Mohamed
Le constat qui conduit à cet état de fait est surprenant et à juste titre conforte la pertinence du projet ministériel d’un code régulateur. En effet, comment penser que le Gabon soit cette exception en Afrique avec l’absence et l’inexistence d’un code traitant des questions liées à la conservation, la protection et à l’utilisation rationnelle de l’eau. Plus qu’un impératif c’est une exigence que d’encadrer par des normes singulières et appropriées tant l’usage que l’exploitation de l’eau qui est une ressource vitale.
Le ministre d’Etat s’est incarné avec détermination et volonté pour donner corps à ce code dont la simple évocation fait sens et nécessité. Une succession de réunions et de séances de travail avec les experts et les professionnels de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ainsi que ceux du Conseil national de l’eau et de l’électricité. Il est à rappeler que les associations de consommateurs ont été sollicitées et associées à cette réflexion. Les suites ont donné lieu à la proposition d’un texte portant sur le code de l’eau, et qui sera sous peu soumis et présenté en conseil des ministres.
Ce code sera le cadre normatif et régulier qui va régir les relations entre différents intervenants qui exercent au tour de l’eau. Il s’agira des acteurs institutionnels comme l’État, les collectivités locales, aux entreprises de production et de distribution. Il s’imposera comme étant un cadre de veille et de contrôle qui garantira et de la qualité de l’eau mais aussi de la santé des consommateurs.
Ce code de l’eau une fois son adoption acquise, il permettra l’ouverture du marché de traitement et de la distribution de l’eau dans le pays. Ainsi donc, ce secteur connaîtra la concurrence et le déploiement de plusieurs entités. Le choix du ministre d’Etat est de créer l’émulation par la compétition ce qui offrira aux populations des prestations et des produits de haut qualité avec un niveau d’exigence.