Un important atelier sur les réformes curriculaires et pédagogiques, ainsi que la gestion des établissements supérieurs au Gabon a eut lieu récemment. Les travaux y relatifs avaient pour but la réduction du taux de chômage par les réformes des curricula et ceux- ci ont débouché sur des résolutions, en recommandant la généralisation de l’enseignement de l’anglais et des TIC mais aussi de introduction d’un enseignement dédié à en l’entrepreneuriat.
Par Franck Mohamed
Les experts de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ont planchés et échangé deux jours durant sur la réforme du système éducatif gabonais. Le ministre Patrick Mouguiama-Daouda, de par sa qualité de chef de ce département en assurait la supervision.
Il faut toutefois rappeler que la réforme curriculaire et pédagogique de notre système éducatif est l’un des 34 chantiers phares du Plan d’action et d’accélération de la transformation (PAT). Il s’est agi pour les experts de penser un nouveau model de développement dans un contexte économique difficile.
Au terme de ces travaux, ce sont quatre réformes fondamentales qui ont été validées sur les quinze en cours d’élaboration. Il s’agit de la généralisation de l’enseignement de l’anglais, de la généralisation de l’enseignement de l’informatique notamment les Techniques de l’information et de la communication (TIC), la généralisation de l’enseignement du management gestion de projet lié à l’entrepreneuriat, et la refonte de l’instruction civique dans le cadre d’un enseignement plus général. Il sera aussi question de la mise en place d’un socle commun de connaissances pour donner aux étudiants un maximum de chance d’accéder aux emplois après leur formation.
Le Ministre Daouda Mouguiama-Daouda dira à cet effet, qu’il est prévu dans le déploiement du Plan d’action et d’accélération de la transformation des réformes pédagogiques du système éducatif national dans sa globalité. Du pré-primaire à l’université. Elles constituent la manière la plus efficace pour avoir des résultats. Et par la suite, il va insister sur le fait qu’il faut prendre le problème dans son intégralité, et comprendre que la question de la gouvernance des établissements est un préalable pour que les réformes pédagogiques soient mises en œuvre avec succès.
En prenant la parole à son tour, le responsable de la Taskforce refonte des programmes pédagogiques et des curricula des formations du PAT, Pr Bonaventure Mve Ondo, affirmera que l’employabilité reste la principale préoccupation desdites réformes. Il poursuivra son propos avec force détails: La principale cible, c’est l’employabilité. Avant, nous formions à l’emploi. Or aujourd’hui, il n’y a plus d’emploi définitif. C’est une douleur de voir un étudiant formé être au chômage. Alors il est important qu’on réactive tous les dispositifs à l’intérieur de nos universités pour qu’elle soit en phase. Aujourd’hui les établissements doivent créer leur propre attractivité.
Il faut souligner que désormais, les programmes tiendront compte de l’employabilité. Comme l’a indiqué le ministre de l’Education nationale, il y a un taux de chômage élevé à la sortie des universités. Un constat établi grâce aux états généraux, à la Taskforce, et aux autres assises sur le secteur. Il s’agit maintenant de proposer des solutions concrètes pour que la tendance s’inverse. Donc de généraliser les disciplines à fort taux d’employabilité.