Dès l’annonce du lieu et de la date du point de presse que devait tenir le dernier premier ministre d’Omar Bongo Ondimba. L’ effervescence autant que la curiosité avaient atteint leur paroxysme tant dans les redactions et même bien au delà de la médiasphère.
Par Obame D’EBOMANE
De manière retrospective, la sortie d’après l’audience d’avec le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait laissé l’opinion sur sa faim. C’est dire combien le propos de ce jour était attendu.
Comme dans le celèbre theâtre Pin Ying d’ombres chinoises, Jean Eyeghe Ndong aura joué sur les teintes et les nuances. L’excessif rappel au souvenir mais aussi à la mémoire des péres fondateurs du Gabon étaient tout à la fois chargé de symboles, avec une culpabilité pesante pour les acteurs politiques d’aujourd’hui tous bords confondus. Un plaidoyer dénonciateur présentant un catalogue d’atavismes, de poncifs et d’incohérences.
Le subtil équilibre sémantique a fini par donner ce qui était attendu: La rupture d’avec la CNR chère à Jean Ping avait à jamais vécue. Le deni absolu et obscurantiste tout comme le dogmatisme systèmatique ne pouvant faire un mode d’action politique, alors comme d’autres compatriotes avant lui, NZA FA sort des utopies pour revenir à la réalité. Celle-çi est faite quotidiennement par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Aussi, en appellant à la reconciliation et à la cohésion convergente de toutes les forces politiques, la légitimisation et la reconnaissance s’établissent de facto. Pour Jean Eyeghe Ndong, le Gabon n’a qu’un seul Président, Ali Bongo Ondimba.
Enterré 2016 et la reconnaissance est d’autant plus manifeste que cette volonté dissout 2009 dans les calendes de l’histoire.
Aujourd’hui, Jean Eyeghe Ndong est au service de l’Etat et de la République. Et en toute responsabilité et conscience le Jean de Nkembo, fait du compromis un levier politique aux vertus d’apaisement. Ainsi, tout est dit. Pour l’heure, il faut fermer les bans. La répartition des rôles sur l’échiquier politique finira bien par arriver.