Il y a peu sur les réseaux sociaux est apparu un étonnant et extraordinaire réquisitoire à charge contre le ministre du pétrole Vincent de Paul Massassa. Les récriminations étaient plus qu’offensantes et insidieuses tant la volonté de nuire était farouche et féroce. Tout y est passé. Concussion, favoritisme, délit d’initié avec en sus des épithètes plus pestilentielles les unes que les autres. Mais seulement voilà, toute vérification et recoupement fait sur ce fameux dossier TRYAM le ministre du pétrole n’est en rien mêlé. Ni dans les procédures d’attribution encore moins dans les commissions de décision.
Par Obame D’EBOMANE
La volonté manifeste des intrigants étant de forcer la main au Chef de l’Etat par des manœuvres sournoises et des grotesques montages fallacieux. Aucune limite n’est plus de mise, ni dans la décence, ni dans le ridicule. Diantre ! Quelle est cette diablerie malfaisante, qui a conduit à voir Massassa dans ce dossier de cession, qui a subi en toute clarté toutes les étapes convenues dans une démarche de cette nature, comme l’exigent et l’imposent code, lois, réglementations et procédures.
Il y eût été pourtant si simple de s’approcher de tous les décideurs, qui ont géré ce dossier d’autant plus qu’à ce jour ils sont tous en place et dans les mêmes fonctions. Non, on s’est précipité à dresser et allumer le bûcher, qui devait faire vaciller et anéantir Vincent de Paul Massassa. Alors pourquoi s’embarrasser de la vérité ? Nous voulons ici, faire le déroulé du dossier TRYAM qui dans une sincérité aveuglante et éblouissante montre et prouve que le Massassa, si gratuitement crucifié ne pouvait en aucun s’y ingérer et encore moins, d’être acteur d’un quelconque trafic d’influence.
Les étapes et les compétences sont bien reparties et définies. Il y a en amont une commission d’analyse et d’évaluation du dossier qui examine et statue, dans le cas présent les signataires sont le directeur général des hydrocarbures, le directeur général des transports terrestres et enfin le directeur général de la caisse de stabilisation et de péréquation. Point de Massassa à l’horizon, le dossier est transmis au greffe du tribunal de commerce pour examen en vue d’approbation. Et c’est de notoriété publique ce n’est guère de ce côté que Vincent de Paul officie. Après cette étape, le dossier revient en commission pour validation et attribution définitive et une fois encore c’est le trio du départ, qui est signataire pour l’autorisation d’exploitation. Là aussi, le ministre du pétrole ne figure nulle part.
Personne n’est dupe, ni naïf le dossier TRYAM dans sa composante actuelle résulte d’une cession entre M. Thierot Benoit et M. Hervé Patrick Opiangah, qui se trouve être originaire de la province du Haut Ogooué tout comme le ministre Vincent de Paul Massassa. Il n’en fallait pas plus aux esprits étroits et sournois de monter une fable de compromission, de passes droits et autres conflits d’intérêts. Alors se pose une question d’évidence, les originaires du Haut Ogooué ne devraient-ils pas être éligibles comme opérateurs économiques ?
Perspicaces et sagaces, nous avons trouvé la raison qui fonde cette forfaiture outrancière. Il se trouve des transporteurs de produits pétroliers, qui le couteau entre les dents jouent des coudes avec un entregent douteux et louche, afin d’intégrer le fameux syndicat de l’ONEP et par la suite y imposer leur loi. Avec Hervé Patrick Opiangah à la tête de TRYAM, les velléités subversives ne pourront faire florès car l’homme est réputé inflexible et fidèle au Chef de l’Etat. Est-ce parce qu’il est perçu comme un rempart aux intrigues, que l’on a mêlé Vincent de Paul Massassa à cette cabale ? Manipulation et affabulation, la déstabilisation se terre dans les détails, s’y l’on y prend garde.