Le ministre en charge des Eaux et Forêts, Pr Lee White, a été une fois de plus saisi par les membres de la société civile afin qu’il puisse trouver des solutions idoines, adaptées et concrètes aux dégâts causés par les éléphants. Cette piqûre de rappel s’est faite au cours d’une conférence de presse animée vendredi dernier.
Par Franck Mohamed
L’évidence s’impose, le conflit hommes-faune connaît une aggravation particulière par la récurrence de nombreuses attaques aux conséquences fatales pour les hommes. Déjà que les dégâts causés par les pachydermes rendent de plus en plus pénibles le quotidien des populations rurales qui voient leur champs et plantations dévastés et ravagés de manière permanente. Cela a une incidence dans la vie populations.
C’est ce constat triste et alarmant qui a conduit les acteurs de la société civile une fois encore d’interpeller l’Etat et à ce propos d’ailleurs : Léon Mebiame Ossavou, responsable de l’ONG Terre et Communication, dira que cette sortie vise à indexer l’Etat afin d’œuvrer en empêchant l’accès des pachydermes aux champs, de contribuer à restaurer le bon rapport homme-éléphant, et de permettre un développement agricole dans les zones rurales, ainsi qu’une subsistance alimentaire plus élevée.
Il poursuivra son plaidoyer de la sorte : Nous avons cet échange avec les bailleurs de fonds et l’Etat pour apporter notre contribution dans ce qui est déjà fait par le gouvernement. Et nous voulons apporter une solution constructive pour atténuer la situation du conflit homme-éléphant. Il ajoutera à la suite : nous invitons l’Etat à réfléchir sur l’exploitation forestière parce que l’éléphant a son environnement naturel. Si cet environnement est affecté, il va vers un endroit plus paisible qui est le village.
En réponse aux questions soulevées par le collectif d’ONG : Aimé Serge Mibambani Ndimba, le directeur de la Faune et de la chasse au ministère des Eaux et Forêts tiendra les propos suivants en guise conclusion : la problématique du conflit homme-éléphant est complexe, et elle doit être abordée dans tous les angles. “C’est ce que l’administration s’attèle à faire aujourd’hui. Vous avez le Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui a fait une première étape, renchérie par la partie technique en allant prendre d’autres informations. Et, pour l’heure, le travail à venir va consister à organiser les assises nationales, au cours desquelles des décisions durables vont être prises pour régler ce conflit.