Bien que la moitié du pays soit dans une situation insurrectionnelle le Président Centrafricain, Faustin-Archange Touadéra fait le pari d’organiser des élections générales en un double scrutin législatif et présidentiel. L’autorité nationale des élections (ANE) pense pouvoir mener à bien et ce sur tout l’étendue du territoire les opérations de vote.
Par Maurice Duteil
Le 27 décembre 2020, aura lieu le premier tour de la présidentielle. Il est envisagé pour le 14 février 2021 un second tour si l’éventualité se présente. Les prévisions financières attendues pour une bonne organisation de ces élections sont évaluées à 24 milliards de FCFA. Un compte séquestre doit être créer selon les dispositions de la loi électorale afin de financer les élections. A ce jour, il n’est pas toujours fonctionnel. Seule l’Union Européenne s’est engagée à supporter la moitié de ce budget.
Un montant de 500 millions de FCFA pour ce compte existe dans La loi des finances 2019 mais aucun versement n’est venu l’alimenté. Les inquiétudes sont fondées de la part de l’Autorité Nationale des Elections qui craint que le calendrier électoral ne connaisse des péripéties malheureuses qui ne permettront pas de tenir l’organisation des élections dans les temps souhaités. Ce sentiment d’anxiété et de doute est aussi partagé par l’Observatoire National des Elections, une organisation de la société civile, qui fait appel aux partenaires internationaux de la Centrafrique et à la communauté internationale afin de l’accompagner dans la bonne marche de ces élections générales : Présidentielles et législatives.