Pour savoir expliquer, il faut être bon élève. C’est en ces termes aussi simples comme bonjour que Brice Laccruche Aliahanga, son directeur de cabinet, a expliqué la profondeur du crédo qui anime le président de la République.
S’il faut considérer que l’intelligence est la capacité de s’adapter et de réagir en fonction du type de situation qui se pose à vous, il y a donc lieu de reconnaitre que ne faisant pas de la célérité son principal atout ou son modus operandi pour résoudre les problèmes qui se posent aux Gabonais dans leur quotidien, l’intelligence et l’efficacité qu’elle induit reste la chose la moins bien partagée par les membres du gouvernement Issozet Ngondet 2.
Leur dilettantisme sonne mal et se trouve, on va presque dire aux antipodes du crédo du chef de l’Etat pour qui « Tant que les plus fragiles, les moins favorisés seront dans notre pays exposés quotidiennement au risque de chômage, de maladie, de mal logement, de mauvaise éducation, de déclassement social et d’enclavement, il y aura nécessité de mettre en œuvre de manière urgente, concrète et efficace toute une série de réformes visant à réduire les maux qui, dans leur ensemble sont constitutifs d’une fracture sociale.
Parmi les secteurs prioritaires, ceux sur lesquels doit se concentrer l’action publique, figure tout ce qui fait le quotidien des Gabonais à savoir l’emploi, la formation, la santé, le logement, l’accès à l’eau et à l’électricité, la possibilité de se déplacer ainsi que le droit à une retraite digne.
Dans sa vision de hisser le Gabon au rang de pays émergent, Ali Bongo Ondimba est le premier à savoir qu’il faut passer par une kyrielle de réformes. Mais, estime-t-il, il ne s’agit pas de réformer à l’emporte-pièce.
De ce point de vue, un accent particulier doit être mis sur tout ce qui contribue à gagner collectivement en compétitivité.
Sur un autre pan, il est question d’éradiquer les sources de l’inégalité afin de renforcer la cohésion gabonaise tout en permettant ainsi de relever les défis d’aujourd’hui et de demain.
C’est au nom de ce double souci d’efficacité et de solidarité qui l’anime que le chef de l’Etat entend impulser les politiques publiques d’un genre nouveau susceptibles d’accompagner sa vision.
Pour cela, estime le directeur de cabinet du chef de l’Etat, il faut donc entendre et prendre en compte les demandes légitimes de la population.
Seules les réponses à celles-ci doivent servir d’aiguillon pour l’action publique.
Une fois entendues, faut-il insister, le chef de l’Etat martèle pour que ces attentes soient immédiatement et effectivement mises en œuvre. Le mot-clé reste donc les solutions à la place des discours.
L’essentiel ne consiste donc pas à élaborer un plan. Il faut également et surtout le mettre en application.
L’efficacité de l’action publique doit être tangible, palpable et perceptible par la population.
La distance qui sépare les discours de l’action doit être de plus en plus réduite. De sorte que le citoyen puisse ressentir dans son quotidien la force de la mobilisation des acteurs publics et l’efficacité de l’action de l’Etat.
C’est la quintessence et le sens des instructions que chaque jour, explique son DC, le président de la République, chef de l’Etat, livre à son cabinet, aux membres du gouvernement, aux fonctionnaires et autres partenaires économiques.
De l’efficacité, du pragmatisme et sens des priorités. Il n’y a des mots assez fort pour traduire comme un crédo la farouche ambition du président Ali Bongo Ondimba.
Bien dommage que l’exemple récemment offert par le Premier ministre Issozet Ngondet, qui est descendu sur terrain après s’être fait remonter les bretelles par le président, ne fait pas figure d’un bon modèle. Alors pas du tout !