POINT BESOIN DE PORTER DES GANDS, ALLONS-Y DROIT AU BUT ! Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet du chef de l’Etat, est l’homme à abattre par ceux qui ont déjà mis une croix au retour aux affaires de son mentor Ali Bongo Ondimba!
Pour cette bande organisée qui met à prix la tête de BLA, Ali Bongo Ondimba ne reviendra aux affaires, point besoin de procrastiner, l’heure est venue de se disputer et procéder aux reliques ou ce qu’il en reste de son héritage. Alors bien malin qui bondirait le premier !
Le comble de cynisme dans cette affaire est que ceux qui veulent faire du directeur de cabinet, BLA, l’agneau sacrificiel ne sont autres que des acteurs politiques majeurs que le chef de l’Etat Ali Bongo croyait être ses amis.
Comme pour dire, sur terre rien de neuf. La trahison ne vient jamais de loin !
Comme pour abattre son chien, on l’accuse de rage, les motivations de vouloir liquider le directeur de cabinet du chef de l’Etat sont multiples et croisées. Elles sont à chercher essentiellement dans sa manière de travailler qui n’est pas du goût de tous ceux qui lorgnaient cette occasion pour pouvoir faire les choses à leur tête.
Si ce n’est pour satisfaire leurs intérêts financiers gargantuesques, d’autres ne pardonnent pas à BLA de leur ravir la vedette et d’être la source de la perte de leur influence dans des espaces qu’ils considéraient comme étant leur chasse gardée.
A Brice Laccruche Alihanga, entre autres il est reproché son intransigeance à vouloir tout verrouiller pour stopper la razzia que se sont décidés d’organiser certains ministres et d’autres collaborateurs du chef de l’Etat au sein de leurs ministères ou leur sphère d’activités.
Ce n’est pas la joie en ce moment pour certains directeurs des affaires financières (DAF) et d’autres gestionnaires qui subissent des pressions terribles de la part de certains ministres qui se comportent en véritables charognards.
Voulant tirer le meilleur profit de l’absence du chef de l’Etat, ils ne s’embarrassent devant rien pour vider les caisses de l’Etat.
D’aucuns vont même plus loin. Aussi n’hésitent-ils pas à intimer à certains DAF l’ordre de transférer les fonds des structures sous tutelle à leur charge pour les reverser dans des comptes privés leur appartenant personnellement.
Dans le Haut Ogooué par exemple, ces faux amis du président ne digèrent pas du tout de voir leur parcelle d’influence en perte de vitesse avec la montée en puissance du directeur de cabinet du président.
Là par exemple, ces potentats prennent du mauvais œil et prennent ombrage le fait pour Laccruche d’avoir fait de la promotion des jeunes son Cheval de bataille sans solliciter leur parrainage.
L’autre pêché de BLA, c’est aussi d’être resté fidèle à son mentor en veillant au maintien des équilibres des forces pour qu’aucun clan ne prenne le dessus sur les autres.
Ce sont ces soi-disant amis du président qui étaient à la baguette en 2016 et qui ont failli l’entrainer dans le gouffre. Ils reviennent aujourd’hui avec à tout le moins des méthodes similaires.
Le noyau le plus actif engagé dans ces basses besognes semble nous rapprocher, à en croire un faisceau d’éléments à charge, du Mouvement des gentils amis d’Ali Bongo Ondimba.
Ali Akbar Onanga, l’un des ténors de cette nébuleuse, pour ne pas le citer par exemple se bat becs et oncles pour qu’au lieu de Londres, le chef de l’Etat prenne plutôt sa convalescence au Maroc.
Ce qui est une aubaine pour lui qui y a son marabout, Iman Charman, sur qui il compterait pour avoir le contrôle total d’Ali Bongo Ondimba et distancer ainsi les autres concurrents que lui seul connait.
L’autre agitateur qui pointe également son nez dans cette sauce aux relents d’une rivalité et querelle de leadership n’est personne d’autre qu’Alain-Claude Bilié By Nze.
Parlant de lui, peut-il dire et situer l’opinion au sujet de la réunion récemment tenue à Soduco au menu duquel la principale question débattue était l’état de santé du chef de l’Etat ? Pourquoi l’avoir-t-on fait nuitamment et quels en étaient les enjeux ?
Sacrée Mogabo ! Voilà comment à court d’arguments, les agitateurs de cette chapelle ne peuvent que voler bas.
Sans aucune objectivité, ils s’en prennent aux origines métissées de BLA d’autant plus qu’ils n’ont rien à dire par rapport au travail titanesque qu’il abat.
Si veiller au grain et travailler comme l’oreille et l’œil du président qui en plus se trouve éloigné du pays pour des raisons médicales constitue un crime à leurs yeux, qu’ils aient le courage de dire haut et fort qu’ils se positionnent dans la course à la succession d’Ali Bongo Ondimba.
A beau fouiner partout, aucune trace même d’un seul délit d’initié qu’on pourrait reprocher à BLA. Du coup, les voilà verser dans la subjectivité avec son cortège des arguments ad hominen !
Comme rien ne résiste au temps et que la vérité est têtue, dans ce bal masqué, les vrais visages de ceux qui se targuent d’être amis du président se dévoilent petit à petit à l’épreuve du temps.
Quant au Premier ministre Issoze Ngondet, son cas ferait pour l’instant une des rares exceptions, car l’incertitude plane encore sur son vrai visage.
Un peu chauve-souris, mi-oiseau, mi-animal. L’on en saura un peu plus dans les prochains jours !
Fidel Castro avait pour habitude de disparaitre et de faire sa mort juste pour connaitre le visage de ses vrais amis. Serait-ce le voyage de Cuba qui aurait inspiré Ali Bongo Ondimba ?
Il a fallu la défaillance de son état de santé pour voir se révéler la vraie nature de ses amis ou mieux ceux qui se faisaient passer comme tels. Les masques sont en train de tomber. Et de là à là, ces conspirateurs ont-ils perdu de vue le Gabon est une maison en verres où tout se sait ?
Ali Akbar Onanga, Alain-Claude Bilie By Nze, et peut-être d’autres encore tapis dans l’ombre, deux amis aux appétits tranchants. Jusqu’où peuvent-ils aller ?
Pour conclure, laissons notre regard pénétrer le portrait que l’ancien président du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Mba Abessolo, a révélé sur le personnage de son ancien collaborateur, Alain-Claude Bilié By Nze.