21 ans après la finale de la CAN 1998 entre l’Afrique du Sud et l’Egypte avec sur le banc des entraîneurs nationaux (le Sud-Africain Jomo Sono et l’Egyptien El-Gohary), la CAN 2019 réédite cet exploit. Le duel Algérie – Sénégal est synonyme de la bataille entre Djamel Belmadi et Aliou Cissé.
Par Clinton Mombo
La première finale de Coupe d’Afrique des nations entre le Sénégal et l’Algérie se jouera avec sur les bancs deux techniciens du cru, Aliou Cissé et Djamel Belmadi, incarnation du concept « d’enracinement et d’ouverture » cher à l’ancien président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1906-2002).
Pendant la CAN 2019, « Jeune Afrique » a publié un classement des entraîneurs les mieux payés de la compétition. Rares sont les sélectionneurs nationaux qui font partie de cette liste. Et pourtant, les deux meilleures équipes de la compétition sont dirigées par des locaux.
Arrivé en mars 2015, Aliou Cissé a fait progresser l’équipe sénégalaise. Le classement FIFA en est la parfaite illustration. 5ème africain et 36ème mondial en avril 2015, le Sénégal est la première nation sur le continent et la 22ème dans le monde plus de 4 ans après. Le clou, c’est la qualification pour la finale de la CAN 2019, 17 ans après la première. Un véritable travail abattu par Aliou Cissé à la tête des Lions.
Moins d’un an après son intronisation à la tête des Fennecs, Djamel Belmadi convainc le monde sportif par ses efforts consentis. Enfin l’Algérie assume son statut de grande nation de football. Elle dispute la finale de la CAN 2019 face au Sénégal.
Quoiqu’il en soit, le vainqueur de la CAN 2019 sera un sélectionneur local. Une consécration pour les formateurs africains à la base.
Pour répéter les mots de la Marseillaise, un hymne qui a bercé la jeunesse et l’enfance de ces coachs locaux qui veulent mettre en lumière l’expertise locale.