Ces drames à répétition de la compagnie ferroviaire setrag ont fini par faire réagir le gouvernement gabonais de manière énergique et ferme.
Par Teddy Ossey
Le centre de formation de la société d’exploitation du Transgabonais est suspendu jusqu’à nouvel ordre ainsi en a décidé le ministre des transports et de la logistique Justin NDOUNDANGOYE.
Désormais le gouvernement gabonais a décidé de s’impliquer pleinement dans la formation des futurs agents de la setrag de ce fait la suspension s’imposait car il faut très rapidement procéder à un état des lieux et aussi adapter les améliorations nécessaires à cet environnement spécifique.
Ainsi la fermeture du centre de formation ne saurait trop durer d’autant qu’au mois de novembre prochain, 43 apprenants devraient boucler leur cursus. La mesure forte du gouvernement amène la tutelle à accélérer le processus d’élaboration des textes juridiques permettant la reprise en mains de l’autorité publique sur le contrôle et la validation des programmes de formation, la définition des profils des candidats et des formateurs intervenants, l’homologation des certificats et des licences.
Pour le ministre, tout conducteur de train, y compris marchandises ou voyageurs, il faudra que l’état lui reconnaisse une habilitation. Ces dispositions Justin NDOUNDANGOYE souhaite les mener de concert avec sa collègue ministre de la formation professionnelle.
L’accident survenu dans la nuit du 18 au 19 mai est une collision frontale de deux trains à la suite d’une erreur humaine. C’est en refusant de se conformer aux indications du chef de sécurité qui imposait un arrêt afin de dégager les croisements Ce refus à occasionner l’accident. Les deux locomotives ont pris feu et c’est dans cet incendie qu’ont péris les trois malheureuses victimes.