C’est devenue une véritable antienne assourdissante, et chacun y va de son analyse. Abstention par çi abstention par là, loin de nous de vouloir jouer les cassandres, cette abstention dont on parle tant n’en est pas une et pourquoi?
Par Teddy Ossey
La raison en est toute simple, car le fait de s’abstenir est un choix manifeste qui traduit ou exprime une conviction, pour sanctionner par le désaveu. Mais ce qui s’est vu samedi dernier, lors du scrutin référendaire , ne correspond aucunement à ce que nous décrivions plus haut il faut ici rendre le parti démocratique gabonais responsable de cette participation diminuée. Non pas parce qu’il est aujourd’hui encombrant et répulsif, mais simplement parce que lors de la confection de la liste électorale actuelle, les camarades barons et roitelets avaient surchargé les listes, en y inscrivant nombre de « boeufs votants »,ramenés de partout contre perdiems.
Ces électeurs d’un autre genre avaient la particularité de ne pas être de la localité. Seulement, voilà le CTRI a surgit un 30 août 2023, et a mis de côté le PDG. Ainsi, lorsqu’arrive le vote référendaire pour adopter la nouvelle Constitution, les tout puissants camarades ne sont plus dans le game, et la résultante est là patente et évidente.
Plus de sponsors pour transporter, héberger, entretenir et cadeauter les « boeufs votants » et C’est cela et absolument rien d’autre, qui a distorsioner le taux de participation. Et ces montagnes de cartes d’électeurs non récupérées prouvent à suffisance que ceux ou celles à qui elles sont destinées, ne sont nullement ou résidents et encore moins originaires du cru. Mais cela n’est pas à considérer comme une quelconque abstention.
Bien évidemment, par mauvaise foi et pour se donner un certain crédit, les chantres du NON ayant été submergé par la vague verte du OUI font une exploitation insidieuse et malveillante de cette tare héritée du système déchu. Sans le souhaiter, il faut d’ores et déjà tirer les leçons de cette situation. Nous irons aux échéances de 2025 avec la même liste électorale. Alors nous disons Bassé !