À grand renfort médiatique et croyez moi l’on a chauffé les vouvouzélas jusqu’à épuisement, pour rameuter les foules afin de venir s’abreuver des évangiles de nos quatre curieux prophètes politiques, qui n’ont désormais les uns pour les autres que les yeux de chimène. Oublier les regards haineux en chien de faïence d’hier car Bilie, Maganga, Ondo et le Mahometan Onanga sont à jamais unis comme larrons en foire.
Par Teddy Ossey
Hier, en déclinant leurs épîtres, nous allons apprendre effarés que le Général Président Oligui Nguema et ses frères d’armes du CTRI sont suffisamment gabonais pour risquer leurs vies au nom de la patrie et même accepter le sacrifice suprême et ultime pour la nation mais dans le même temps, et ce, pince sans rire le saint quatuor ne les trouve pas assez gabonais pour être éligible à la Présidence de la République.
Soyons un tant soit peu sérieux et demandons-nous simplement qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Avec des arguties soporifiques et lénifiants, ces prédicateurs de l’incongruité nous ont abreuvé d’insipides injonctions et recommandations.
Franchement, notre patience aura rarement été ainsi éprouvée. Mais que diantre! C’est quoi cette sottise d’un chronogramme des élections, et de la mise à l’écart du ministère de l’intérieur pour lui substituer un machin indépendant et autonome. Mais reveillez – vous, et changez de crèmerie des décennies durant votre trouvaille aura constitué notre quotidien.
À peine sortis de leur hibernation, le quartet de l’improbable ne sait pas que le Gabon en a fini avec le dialogue national inclusif et adopter pour validation la nouvelle constitution. Nos quatre doux rêveurs somment les autorités d’interrompre sans délai la rédaction du code électoral. Ne riez pas surtout, il faut revenir aux dispositions de 1991 claironnent-ils à l’envie.
De pieuses et inconsistantes incantations noyées dans un fatras juridique, juste bon à satisfaire et à flatter l’égo de leurs auteurs. Pour leur défense, on peut reconnaitre que les épousailles sont de si fraîches dates, ce qui fait que la mixture ne puisse prendre.
Il est peut-être plus avisé de laisser l’hydre à quatre têtes dans la mythologie car on l’a constaté hier combien il est ardu d’harmoniser des convictions qui vont aux quatre vents. La copie n’est pas à revoir. Il faut simplement remettre l’ouvrage sur le métier. Attention août 2025 arrive à grandes enjambées et si c’était plus tôt? Bassé !