C’est à l’aurore ce matin, que le Maire de Libreville, Léandre Nzue à mis en pratique sa thérapie de choc pour libérer les trottoirs et désengorger les espaces publics anarchiquement envahis et abusivement occupés.
Par David B. Hauce
Ayant il y a quelque jours fait le tour de la capitale afin de sensibiliser les uns et les autres de la manière à laquelle ils devaient se comporter. Léandre Nzue dans une mission pédagogique avait demandé aux commerçants de se conformer aux attentes de l’autorité municipale. Faute de quoi, ils s’exposeraient à l’apprêté de la loi et il n’y aura pas de complaisance avait-il martelé.
Certes, il faut cette fermeté mais il se pose un pendant social. En libérant le domaine municipal, lieu sur lequel les commerçants exerçaient leurs activités avec les charges et les responsabilités familiales qui vont avec.
Il revient à l’édile de Libreville, qui est le premier citoyen de la ville et qui en connaît les réalités, de leur trouver non pas une zone de substitution mais un véritable espace permanent et adapté où dorénavant ils pourront s’installer.
L’attrait des trottoirs et des abords de route est dû à la proximité et au grand flux des clients. Nous osons espérer que cette préoccupation aura été prise en compte par la nouvelle équipe municipale.