En attendant l’arrivée tant attendue du nouveau concessionnaire qui sera appelé à assurer la fourniture de l’eau et de l’électricité au Gabon, les populations continuent de payer, sous une forme ou une autre, le prix fort des dégâts qui rappellent la gestion scabreuse et abracadabrante de Veolia.
Chaque jour, des nouveaux incidents malheureux s’accumulent à charge de Veolia pour donner raison au gouvernement gabonais qui a récemment pris la salutaire décision de mettre fin à la convention qui la liait avec ce groupe français.
Dernier incident en date, l’incendie parti d’une bougie survenu la semaine dernière dans la ville de Port-Gentil à la suite d’une coupure d’électricité.
Vingt(20) habitations entièrement consommées par les flammes. C’est le bilan partiel de ces malheureux incidents qui ont occasionné la détresse et la désolation de plusieurs enfants.
Veolia n’est pas à son premier coup
Un triste événement qui, une fois encore, vient en rajouter sur la longue des dégâts doublée de la mauvaise réputation qui colle à la peau de la dame Société d’eau et d’Energie du Gabon(SEEG), responsable aux dires des riverains de cet incident.
En effet, apprend-t-on des sources proches des familles touchées par cet événement, le quartier Tchengue théâtre de l’incendie était privé d’électricité depuis quatre(4) jours.
Comme d’habitude sans aucune communication de la part de la SEEG pour qui, par ailleurs, le client n’a jamais été roi.
Une situation qui a naturellement obligé les populations à recourir à la bougie et à la lampe à pétrole pour s’éclairer.
Et ce qui devrait arriva. Suite à l’impair ou négligence d’une jeune fille qui a oublié d’éteindre sa bougie, de fil en aiguille, le feu a touché avant de se répandre sur d’autres effets et objets courants dans l’environnement domestique.
Comme l’on s’en doute bien, dans des quartiers populeux où la promiscuité semble plutôt être érigée en mode de vie, les conséquences ne pouvaient qu’être énormes.
Malheureusement, dans leur tardive intervention et ce malgré le fait que le quartier soit facile d’accès, les pompiers arrivés sur les lieux n’ont pu que constater les dégâts.
Subissant du coup les menaces des populations qui les ont pris à partie. « Toujours dans la situation de faire le médecin après la mort », leur reproche-t-on.
Pour se dédouaner, ces derniers n’ont eu pour seule excuse que d’évoquer le manque des équipements qui font défaut.
« Pour assurer nos interventions, nous avons recours aux véhicules soit de Cora Wood, Sogara ou Total. Lesquels sont parfois réticents pour nous les céder. Et le temps de négocier occasionne souvent un retard des interventions », ont déclaré les pauvres soldats du feu.
Avant d’ajouter que: « Il y a lieu de réparer nos engins non fonctionnels pour des raisons mécaniques ».
Dans un courrier qu’ils ont directement adressé au Directeur de cabinet du chef de l’Etat, les populations du quartier touché sollicitent son implication personnelle pour voir la situation changer.
Question : doit-on toujours recourir à ce genre de raccourcis en s’adressant directement au cabinet du chef de l’Etat dans la recherche des solutions aux problèmes qui se posent comme si les personnes et l’administration du corps en charge des soldats du feu n’en avaient cure de cette problématique.
Voici une nouvelle occasion pour admettre que le changement des paradigmes reste un impératif majeur.