On les connaissait par la leçon d’exemplarité qu’ils donnent à leurs apprenants, où qu’ils se trouvent, ils se réclament face aux renoncements aimer leur métier d’enseignants. Pour dire sans passion, les grévistes réclamant leurs salaires, sont passés à la vitesse supérieure en prenant en otage le Ministre d’Etat chargé de l’Education Nationale, Michel Menga M’Essone et sa déléguée, Gisèle Akoghet, ce jeudi 7 Mars 2019.
Dans le bureau du ministère où les représentants d’une vingtaine des syndicats se tenait une réunion. Le groupe d’enseignants qui réclament leurs salaires ont été informés de la présence de celui qui pouvait régler leur problème.
dans leur colère, ils ont empêché les autorités de sortir de la salle des réunions, les enseignants sortis de l’ENS, de l’ENSET et de l’ENI qui sont en fonction depuis 4 ans n’ont jamais été payés. durant 4heures d’horloge; de 11h30 à 16h45, ils ont été pris en otage en vue de trouver un début de solutions.
En fait, cela rappelle l’épisode de SOGATRA, mais après explication, une sorte d’avancées significatives se dessine pour leur régularisation, s’est contenté de rassurer l’homme qui venait d’être libéré.
Pour autant, les syndicats ne se contentent pas de réclamer les bonnes conditions de travail; ils doivent éclairer les mécanismes de recrutement, et par voie de conséquence éviter la culpabilisation des personnels par des questions d’ordre politique.
Une nouvelle fois, le politique ignore l’administratif. Avec les nouvelles réformes, la mesure ultime d’une efficacité généralisée s’annonce.