En 2018, bien que déficitaire de 57 000 tonnes avec des prix qui avaient perdu 17% de leur valeur sur le marché mondial. Le caoutchouc reste néanmoins prometteur pour les pays producteurs à l’instar du Gabon. Cette filière pourrait rapporter gros à l’avenir grâce à son fort potentiel principalement soutenu par la filiale de la multinationale Olam à travers Olam Rubber.
Par Treisha Leyla
La filière hévéaculture reste très prometteuse malgré un ralentissement de son activité. Si la production de caoutchouc naturel notamment a reculé de 8,8% en 2018 à 23291 tonnes comme le relève le récent rapport de conjoncture élaborée par la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale (DGEPF), cette filière pourrait sous l’impulsion d’Olam Rubber, enregistrer une augmentation conséquente dans un proche avenir.
Ainsi que l’indique une étude sur développement de la filière hévéaculture, l’Afrique pourra exploiter son énorme potentiel dans la production de caoutchouc naturel et par ce fait comblera le déficit prévu de l’offre mondiale de caoutchouc. Grâce à son partenariat avec le gouvernement, la société Olam qui compte pas moins de 11 000 hectares au Gabon, permettra au pays de rentrer dans le classement des pays producteurs de caoutchouc naturel sur le continent Africain.
L’Afrique ne produit que 5% des 13 millions de tonnes par an de la demande mondiale soit à peine un million de tonnes, avec la Côte d’Ivoire qui à elle seule en produit 600 000, le potentiel est pourtant existant. Produit ancien en Afrique, depuis plusieurs décennies, le caoutchouc naturel est destiné au marché international, et devrait devenir un très grand contributeur pour les économies des pays producteurs.
L’exportation en plus de donner de la valeur ajoutée induira la création des milliers d’emplois. Les perspectives sont prometteuses. Il va sans dire que les investisseurs ne tarderont pas à s’intéresser à cette niche à grande retombée bénéfique.