Une fois que vous aurez lu ce qui suit alors vous comprendrez à qui nous avons affaire : … Il faut bannir la bataille des égos et le culte de l’arrogance, bourgeons d’archaïsmes et des errements d’où émergent les fleurs de l’irresponsabilité. Jusqu’ici retenez-vous car la suite est plus succulente quand elle n’est pas simplement pathétique. Voici la conclusion à laquelle sont arrivés nos sages et notables autoproclamés : Le Gabon, notre Gabon est une immensité en longueur, en largeur et en profondeur. Il n’y a pas de place pour les orgueilleux sur notre terre.
Nous sommes emmenés à penser que l’oisiveté, l’ennui et peut être aussi un peu de vin de palme parfois ont agi comme de puissants psychotropes ou ont eu sur ces braves notables un effet d’autoflagellation qui a fini en autosuggestion pour qu’ils puissent se convaincre par cette belle prose qui les désignent et les condamnent. La question ici se pose. Sont-ils à plaindre ou à blâmer ? Le temps qui passe est –il vraiment le seul responsable de cet état de fait.
Que justice leur soit rendu car ils restent maitres et orfèvres dans l’embrouille et l’espièglerie politique. Que c’est astucieux de renvoyer dos à dos les forces en présence. Se parant de sagesse et de notabilité en épousant l’ère du temps. Les exemples viendraient du Kenya et des dirigeants américain et nord-coréen.
Avec une souplesse insoupçonnée et un aplomb qui ne les a jamais quittés. Voilà nos pacificateurs au chevet du malade Gabon et le remède est une ingéniosité à nulle autre pareille : Réconciliation, dialogue, paix entre filles et fils du pays. Dieu quelle trouvaille !
Oui l’enfer est pavé de bonnes intentions. De tout le Bla Bla soporifique pompé à la chambre de commerce, il fallait décrypter et comprendre ce qui suit : Consensus sur l’annulation des élections législatives et comme pour ces grands esprits personne ne verra le coup arriver et hop on tombe raide dans le vide constitutionnel.
Cela va de soi. A la date échue faute d’élections, plus de parlement donc plus de gouvernement car le deuxième est l’émanation du premier. Vide constitutionnel vous disais-je. Chaos, désordre, marches, villes mortes et tout le toutim. Par faute de parlement, le président ne peut réquisitionner la force publique. Plus d’autorité alors place à la chienlit. La suite on peut aisément l’imaginer. Au fait combien de variantes comportaient le RSDG ?
Très chers notables, chaussez vos mufles. Reprenez un peu de bouillon de sardines fumées accompagnée de boulettes de tarots ou de bananes au choix et faites descendre le tout avec une bonne rasade de musungu. Un conseil éviter ces exercices alambiqués car une congestion est vite arrivée avec au bout un AVC. Malgré tout on tient à vous. Trois doigts au ciel au nom du Gabon éternel.