Les différents syndicats œuvrant dans le secteur du transport terrestre ont récemment pris langue et attache avec le Ministre en charge de la tutelle. Il était urgent que tout ce beau monde se retrouve car le préavis de grève déposé par les exploitants courait à son terme. En plus de cette situation brûlante, l’impératif d’apaiser les tensions s’imposait.
Par Teddy Ossey
La paralysie du trafic était en perspective. Au cours de cet échange, le Ministre Justin NDOUNDANGOYE et ses visiteurs ont convenu de la nécessité de trouver des parades et d’élaborer des stratégies efficaces à même de conduire à l’éradication du phénomène de racket par les agents en uniforme. Monsieur Jean Robert Megnié qui est l’une des figures de proue pour la défense des exploitants a déploré cet état de fait qui perdure depuis plus de deux décennies.
Il a dénoncé les tracasseries policières, les contrôles inopinés, le racket permanent et la multitude des postes de contrôles. Il va s’insurger aussi contre la confusion des rôles entre policiers et gendarmes. Au point où même les brigades nautiques s’invitent sur la voie publique. Cette situation confuse pénalise les transporteurs ainsi que les usagers.
La conséquence directe de cette situation abusive est le saucissonnage des tronçons et l’inévitable surenchère adossée au coût du trajet. Parmi les suggestions faites aux syndicalistes par le Ministre, il a été question de la nécessité d’améliorer la cartographie, d’assainir le milieu pour offrir un meilleur service aux usagers et de donner aussi aux exploitants de bonnes conditions de travail.
Justin NDOUNDANGOYE a tenu à rappeler que ces dispositions sont une prescription du Chef de l’Etat et que ces recommandations figurent en bonne place dans la feuille de route du Premier Ministre. En fait, c’est un comité interministériel qui devra se réunir très bientôt afin de trouver les voies et moyens pour endiguer cette gangrène.