Gabon / Souvenirs de la présidentielle 2016 : Un coin de voile pour en rire ou en pleurer
Des pages tristes, on n’a souvent pas envie de les ouvrir. Et si on vous contait celle de l’élection présidentielle d’août 2016 au Gabon qui fut noircie par des discours haineux sur fonds de manipulations sans fondements, offrant du coup aux yeux du monde la face ridicule et minable des acteurs politiques gabonais.
Qu’à cela ne tienne, si par la force des choses, il doit nous être donné l’occasion d’en parler, ça ne peut être que pour remettre à l’honneur les enseignements que l’on peut en tirer.
27 août 2016 au Gabon fut jour de l’élection présidentielle. L’enjeu était de taille et le peuple a massivement répondu présent à ce scrutin ayant pris les allures d’un tournant majeur pour l’alternance.
De façon générale, le contexte était globalement assombri par une atmosphère de conspiration sous fonds d’invectives et de violences verbales.
Rarement une élection présidentielle au Gabon aura connu une telle dérive. Bon an mal an, Ali Bongo Ondimba le président sortant y est allé en s’arcboutant sur son bilan fait de quelques avancées mêlées des retards à l’allumage sur d’autres chantiers.
Sans se dérober, le président Ali s’est jeté dans la campagne et a affronté la réalité de son bilan, avouons-le, mi figue-mi raisin.
Mais qu’a-t-on vu de la part de l’opposition ? Une campagne essentiellement basée sur la manipulation, l’intoxication et autres dérives à la fois physiques et verbales.
En lieu et place des programmes ou offres politiques fiables, la campagne présidentielle a été inondée et assombrie par des rumeurs sans fondements liées à la nationalité du chef de l’Etat qu’on a traité de tous les noms d’oiseaux.
Les acteurs politiques ont rivalisé d’ardeur pour taper en dessous de la ceinture. Sans aucun élément de preuve ni autre fondement juridique des graves accusations ont été portées contre un chef de l’Etat en fonction.
Pas besoin de porter des gants pour qualifier cela de comble de l’irresponsabilité. Dis-moi comment tu argumentes, je te dirais qui tu es !
Comment comprendre que ces opposants donneurs de leçons qui se disent du reste défenseurs des droits de l’Homme pouvaient-ils tombés si bas ?
En plus, de la part des personnes qui trainent de nombreuses casseroles et qui n’ont laissé derrière eux que des sombres souvenirs de détournements assaisonnés de mauvaise foi, le bon sens aurait voulu qu’ils se taisent. Comble cette fois du ridicule !
Inadmissible de la part des acteurs qui hier encore étaient grassement nourris par le père de celui contre qui ils ont craché leur venin.
La politique est une affaire tellement sérieuse qu’on n’en confie pas les rênes à n’importe quel apprenti sorcier ou une girouette.
Honte pour eux ! Devant le venin que ces acteurs politiques sans arguments ont craché aux yeux du monde, en bon tribun Pierre Mamboundou se serait retourné dans sa tombe.
Lui qui a laissé à la postérité l’image d’un acteur pugnace et qui ne mettait à la place publique que des débats de fonds qu’il pouvait soutenir avec une précision au laser. Voilà un exemple qu’il aurait fallu suivre.
Maintenant qu’Ali Bongo tient encore le bon bout et qu’il reste encore le capitaine du bateau Gabon, où en est-on avec ce discours haineux et vide d’intérêt sur ses origines?
Si la naissance d’Ali Bongo Ondimba le 12 février 1959 à Brazzaville vous était contée, que diriez-vous de Brazzaville son lieu de naissance. Etait-ce Brazzaville capitale étrangère de la République populaire du Congo(en tant que pays étranger) ou bien Brazzaville capitale fédérative de l’Afrique équatoriale française(AEF) dont le Gabon représentait une portion de terre sans aucun statut faisant de lui une entité juridique à part entière ?