Du 2 au 13 décembre 2019, après le renoncement du président chilien, Sebastian Piñera, en raison des troubles dans le pays, l’Espagne organisera la conférence sur le climat.
Par David B. Hauce
Le gouvernement espagnol s’est dit prêt, l’Organisation des Nations unies (ONU) l’a confirmé: la 25e conférence internationale sur les changements climatiques (COP25) se tiendra du 2 au 13 décembre à Madrid, en Espagne. L’événement devait à l’origine se tenir au Chili, qui a dû y renoncer en raison de la crise sociale que connaît le pays.
Le président chilien, Sebastian Piñera, a annoncé mercredi dernier que son pays, face à une contestation sociale qui ne faiblit pas, renonce à accueillir la COP25 en décembre, ainsi que le sommet du Forum de la coopération économique Asie-Pacifique, qui devait avoir lieu à Santiago à la mi-novembre.
L’ONU, plongée dans l’incertitude par ce retrait brutal, a fait savoir qu’elle ‘’étudie les alternatives’’ pour accueillir la COP25. Réagissant à la préoccupation de l’organisation des Nations Unies, M. Piñera a annoncé que le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, lui a ‘’généreusement proposé d’organiser la COP25 à Madrid aux mêmes dates auxquelles cette conférence était programmée au Chili’’.
Le gouvernement espagnol a confirmé cette proposition, faite ‘’vu le court délai disponible et l’importance de garantir que la COP25 se tienne normalement’’, et Patricia Espinosa, la responsable climat de l’ONU, lui a apporté son soutien. C’est environ 25 000 délégués qui sont attendus.