Depuis belle lurette, la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA) est dans un état léthargique et neurasthénique. Plus de compétitions et donc plus d’existence à quelque niveau que ce soit. Et comment cela se pourrait-il ? Ce d’autant plus que l’actuel bureau directeur, présidé par Martial Paraiso, est jugé illégal par World athletics (ex-IAAF), et n’est plus reconnu par l’instance faitière de l’athlétisme mondial.
Par clinton Mombo
La question se pose. Face à cette situation déplorable, comment sortir la Fédération gabonaise d’athlétisme de l’immobilisme ? Tout en sachant que le sprinteur Guy Maganga Gorra, déjà qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo, pourrait voir sa qualification remise en cause par World athletics, du fait de l’illégalité dans laquelle se trouve l’actuelle fédération. Et c’est justement pour régler définitivement le problème de l’athlétisme gabonais qu’une délégation de World athletics est attendue à Libreville le 26 février prochain.
En effet, cette situation n’est pas nouvelle. La Fédération gabonaise d’athlétisme connaît, depuis plusieurs années, d’énormes difficultés. Toutes ses activités sont en berne. Aucune élection depuis l’arrivée aux affaires de l’actuel bureau directeur. C’est, entre autres, pour toutes ces raisons qu’une mission de World athletics est attendue le 26 avril prochain à Libreville, avons-nous appris d’une source digne de foi. Il reste à espérer que l’arrivée des experts de World athletics permette à l’athlétisme gabonais de relever la tête, pour le bien de notre jeunesse.