Libreville le 30 Mai 2025 (JOURNAL’OMBRE.COM)- En marge des 60es assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), l’ancien ministre qui succède au Nigérian Adesina hérite d’une institution en quête de capitaux, avec le défi majeur de maintenir le cap malgré le recul des financements américains.
Par Maurice Duteil
Il n’a suffi que de trois tours. Soit deux fois moins qu’en 2015, lors de l’élection de son prédécesseur Akinwumi Adesina. Talonné par le Zambien Samuel Maimbo au moment du premier vote, l’écart s’est creusé dès le second grâce à un franc soutien des acteurs régionaux. Pour remporter la présidence, une double majorité est en effet requise : celle du total des votants et celle des votes provenant de pays africains.
Sidi Ould Tah sort vainqueur de la course avec un score total de 76,18 %, pour 72,37 % des droits de votes du continent. Soixante ans après sa création, l’institution consacre aujourd’hui son neuvième président et le premier Mauritanien de son histoire.