Suite aux dérapages observés dans certains établissements d’enseignement publics et privés, et ce, conformément à ses missions régaliennes, ainsi qu’à son engagement visant à endiguer le phénomène de la violence en milieu scolaire, le ministère en charge de l’Éducation nationale entend durcir le ton
Par Franck Mohamed
Au regard des nombreux dérapages observés dans certains établissements d’enseignement publics et privés, et ce, conformément à ses missions régaliennes, ainsi qu’à son engagement visant à endiguer le phénomène de la violence en milieu scolaire, le ministère en charge de l’Éducation nationale entend durcir le ton. C’est l’annonce faite par la tutelle dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.
Alors que des auxiliaires de sécurité avaient progressivement été déployés depuis le 9 novembre 2020, date de la rentrée des classes, le ministère déplore « l’attitude de certains élèves qui continuent à se présenter en milieu scolaire avec des objets et produits prohibés, à l’exemple des armes blanches (couteaux, ciseaux à bouts pointus, tournevis et crochets) et des drogues (chanvre, cannabis et Tramadol et des bouteilles d’alcool) ».
Aussi le ministère tient-il à informer « la communauté éducative de sa détermination à sévir légalement contre ces dérapages préoccupants qui menacent le climat social et la conduite paisible de l’année académique jusqu’à son terme. C’est pourquoi, les actions déjà mises en œuvre vont s’intensifier dans les établissements scolaires ».
Il s’agit de « la poursuite des opérations régulières de contrôles dans tous les établissements scolaires chaque matin et le déroulement périodique des activités de fouilles, l’extension systématique et inopinée des opérations de fouilles dans les établissements scolaires privés. La non-application de cette mesure donnera lieu à des sanctions disciplinaires allant jusqu’à la fermeture desdits établissements », précise le communiqué.