Malgré une belle résistance des Néerlandaises, elles se sont imposées sur le score de 2 à 0 grâce à un pénalty de Megan Rapinoe. Les Américaines ont conservé leur titre face aux Pays-Bas.
La Rédaction
Sans surprise, la Team USA a remporté sa quatrième couronne mondiale en huit éditions (1991, 1995, 2015 et 2019), grâce à une victoire 2 à 0 face aux Pays-Bas, dimanche 7 juillet 2019, au stade de Lyon. Les Néerlandaises auront tenu tête aux Américaines le temps d’une période.
Mais l’exploit n’aura pas eu lieu. Comme à leur habitude, les Américaines ont démarré le match en mettant le pied sur le ballon. Mais contrairement à leurs six précédentes rencontres dans ce tournoi, elles ont été incapables de mettre un but dans les 12 premières minutes. Elles ont été stoppées par une bonne défense néerlandaise, malgré le retour de leur attaquante vedette Megan Rapinoe, absente lors de la demi-finale pour blessure.
Après une bonne demi-heure d’observation, la Team USA a ensuite enclenché le turbo. La première véritable occasion est survenue à la 27e minute : Julie Ertz, en deux temps, a envoyé une puissante volée du droit. Mais la gardienne Sari van Veenendaal, toujours aussi impeccable dans ses cages, a réussi à repousser du poing ce ballon. Dix minutes plus tard, c’est une frappe lointaine du pied gauche d’Alex Morgan qui aurait pu faire trembler le filet néerlandais, mais encore une fois la gardienne batave a réussi à dévier ce tir. Dominées dans la possession et le jeu, les Néerlandaises se sont montrées solides et bien organisées. En attaque, elles ont tenté de profiter de quelques contres, mais sans succès.
La seconde période a démarré sur le même rythme, les deux équipes étant incapables de se créer de franches occasions. C’est finalement sur coup de pied arrêté que les Américaines ont ouvert le score à la 61e minute. Après une faute sifflée contre Stefanie van der Gragt pour un pied trop haut sur Alex Morgan dans la surface, confirmée par l’assistance vidéo, Megan Rapinoe a transformé un pénalty d’une belle frappe décroisée du pied droit qui a trompé Sari van Veenendaal. À la 69e minute, les joueuses de Jill Ellis font le break sur un magnifique tir du gauche de Rose Lavelle, qui a réussi à s’infiltrer dans la surface en bravant à elle seule la défense Oranje.
Assommées, les Néerlandaises ont alors accusé le coup, laissant s’envoler leurs adversaires vers un deuxième titre consécutif. Même si elles ont montré une belle résistance à l’entame de cette finale, le réalisme américain aura encore une fois triomphé. Du début à la fin de cette Coupe du Monde, c’est bien la Team USA qui n’a cessé de briller. Megan Rapinoe a d’ailleurs décroché le trophée de la meilleure joueuse du tournoi devant l’Anglaise Lucy Bronze et sa compatriote Rose Lavelle.