Le directoire de la ligue nationale de football (Linaf) a tenu une rencontre avec les arbitres qui vont officier le championnat national de première et deuxième division le jeudi dernier au palais des sports. Une réunion informative a donc eu lieu avant le lancement du championnat le 23 novembre 2024 entre la linaf et les arbitres afin d’annoncer les nouvelles modalités de ce championnat de la transition pour le compte de l’année 2024-2025.
Passy de Moucabe
Le président de la ligue nationale de football, Brice Mbika Ndjambou, accompagné du secrétaire général de la linaf, les membres de la commission des désignations des arbitres de la Linaf et les membres de la direction technique nationale des arbitres que préside la ligue nationale de football a informé les arbitres de ce qu’ils vont désormais payer eux-mêmes les frais liés aux examens médicaux, exceptés les arbitres qui avaient passé les examens lors de la dernière saison sportive et les arbitres qui ont pris part au récent cour MA des arbitres élites du Gabon. Cette décision vient à la suite de la suspension de la mutualisation des charges.

Toujours dans son discours, il a fait savoir également que pour cette saison les arbitres verront leurs primes de match revues à la baisse, et c’est notamment reparti comme telle: 50000 FCFA pour les FIFA, 40000 FCFA pour les Fédéraux, 30000 FCFA pour les interligues et 20000 FCFA pour les ligues. Cette rencontre n’avait pas pour objectif de parler des arriérés dus aux arbitres, mais d’informer les arbitres sur les conditions liées à leurs indemnités. Les arbitres ont trouvé ces montant assez insuffisant et ont évoqué le problèmes lié à leur équipement qui est au delà cette prime, car il faut souligner qu’un maillot simple vaut 50000, le short 30000, sachant qu’il faut trois maillots de couleur différentes, comment vont –ils se vêtir de manière uniforme et présentable quand la prime qu’ils ont ne couvre même pas cette charge indispensable . Puis, il a notifié que seule la prime de match a été réduite, et le reste des charges restent pareilles, transport, restauration et hébergement.

Brice Mbika Ndjambou, a tout de même rassuré les arbitres sur la question de l’assurance liée à la couverture médicale, mais il a également évoqué que son bureau et lui ont fait de l’arbitrage sur certains choix et a déploré que ces choix aient impacté directement les arbitres. Le championnat arrive à grand pas, mais plusieurs détails restent encore à finaliser afin de s’arrimer aux standards internationaux. Pour y arriver, ça passe par une volonté des décideurs à mettre les moyens dans l’arbitrage, pour rappel, l’arbitrage gabonais connait une meilleure marge de progression avec ses internationaux qui ne cessent de bien représenter le pays lors des compétions internationales. Avec des primes dérisoires, la Linaf ne livre t-il pas les arbitres au grand fléau qui mine le football, qui est la corruption ?