Parce que nous avons le devoir et le souci de notre héritage commun le Gabon. Et pour ce faire, nous veillons assidûment sur les réseaux sociaux afin de définir et de capter les tendances ainsi que les inclinaisons populaires.
Par Obame D’EBOMANE
Le constat est inquiétant et préoccupant. Trop de colère, d’indignation et de frustration qui peuvent conduire à des travers extrêmes. Le catalogue qui fonde cette ire populaire n’est pas sans fondement. Toutes ces mesures de bonne intention ont été guidées par l’urgence et sans vouloir faire offense aux décideurs, nous voyons à l’épreuve des faits que la précipitation a voilé la nécessaire prise de recul et l’on est allé au plus pressé.
Tous les contours, les implications, la facture sociale à l’impact exponentiel ne semblent pas avoir été évalué face à l’évidence du vécu qui est chaotique aujourd’hui. Quelques soient les raisons qui ont présidé à la prise de ces mesures. Acceptons la réalité tout ceci est contre productif. Est-il possible de protéger ou de faire le bonheur d’un peuple contre sa volonté. Tout ce que nous traversons s’est vu ailleurs :Amsterdam, Fribourg, Rome et chaque fois les autorités ont revu leurs copies. En France, Macron s’est abstenu et il a même été à dénoncer la dictature des scientifiques.
Le Gabon, notre pays a son génie propre. Il est urgent et impérieux d’élargir le cercle de concertation et d’intelligence afin de trouver des solutions peut-être lourdes et pénibles mais pas nécessairement impopulaires et répulsives. J’aime à me savoir paranoïaque mais l’histoire et la marche du monde nous instruisent sur tant de désastres et malheurs causés par l’unilateralisme et la certitude d’une bien-pensance équivoque qui refusait toute remise en cause.