Le 6 octobre dernier, Le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, le Pr Lee White, a signé un arrêté portant révision de la liste des projets obligatoirement soumis à étude d’impact sur l’environnement.
Par Franck Mohamed
Cela devenait urgent et impératif car cet arrêté s’inscrit dans le cadre des actions menées par le ministère des Eaux et Forêts ces derniers mois, afin de lutter contre la destruction de la mangrove au Gabon.
Il faut comprendre que, l’article 3 dudit arrêté prévoit, désormais, la réalisation préalable d’une étude d’impact environnemental pour toutes activités réalisées à l’intérieur d’une mangrove, ainsi que pour tous les projets liés aux réseaux de circulation forestière.
C‘est donc dans cette approche, que la mise en œuvre de cet arrêté, a donné lieu à une séance de travail présidée conjointement par la direction générale de l’environnement et de la protection de la nature et celle des écosystèmes aquatiques, en présence de l’ONG Plurmea.
Pendant cette séance de travail, un point a été fait sur l’état d’avancement des activités menées par Plurmea. Il était également question d’identifier des opérations de destruction de mangroves, proposer des actions de sensibilisation auprès des populations locales et présenter le dit arrêté, pour une large information.
A l’appréciation du directeur général de l’environnement et de la protection de la nature, Stanislas Stephen Mouba, cet arrêté permettra de renforcer le statut de protection des zones de mangrove au Gabon. « Dorénavant, nous pourrons nous appuyer sur ce document juridique, afin de renforcer nos missions et accompagner les porteurs de projets pour que ces derniers soient conformes aux activités et aux moyens de construction dans les zones de mangroves », a-t-il confié.