L’indignation sourde et bouillonne comme un magma en fusion. L’ire et l’ahurissement ont laissé pantois tous ceux qui ont appris l’incroyable et tout autant qu’incompréhensible nouvelle de l’élargissement de la famille d’Ali Bongo Ondimba et de leur exil à Luanda en Angola.
Par Obame D’EBOMANE
Cette information a eut l’effet d’une déflagration de forte magnitude. On peut tirer un trait sur leur comparution devant la justice gabonaise. Le Président angolais a eut médiation heureuse sur ce coup là.

Le paradoxe est qu’il détient en prison depuis 2020 José Filomeno Dos Santos, le fils de son prédécesseur tout comme sa soeur aînée Isabel Dos Santos Sindika devenue sans domicile fixe et fugitive pour des faits similaires à ceux reprochés au clan Bongo dont il est aujourd’hui le sauveur.
C’est ici que la Real politik peut avoir parfois une face hideuse. Tant d’intérêts supérieurs s’entremêlent dans une farandole d’une rare complexité. Et tout ceci n’est pas de compréhension aisée pour tout un chacun. Souvenons- nous du débat présidentiel entre François Mitterrand et Jacques Chirac sur l’affaire du terroriste Anis Naccache avec la réplique devenue culte » Regarde moi dans les yeux ».

Ne cherchons pas hâtivement les coupables. Gardons -nous de dresser l’échafaud sous l’émotion. Ayonss foi en nos dirigeants car parfois la politique ressemble à un parcours de funambule sans filet.