Il est une évidence qui devrait pousser tout le monde à la reserve et à la pondération. Il est acquis qu’une fois franchit l’épisode des présidentielles, un cycle nouveau va s’ouvrir et avec lui des bouleversements, des changements et une redistribution des cartes.
Par OBAME D’EBOMANE
Au regard des déchirements qui sont loin d’être de simples incartades fratricides que nous observons, il apparait que la sérénité a cédé le pas à l’entrisme le Plus éhonté. Il nous est offert tout à la fois une détestable course à l’échalote et une méprisable compétition de lévriers. Leurre, illusion et confusion se confondent tellement qu’il devient impossible de définir quel est l’enjeu?

Dans cette cinquième république naissante des aménagements innovants ont été fait dans la charpente gouvernementale et au sommet de l’exécutif. Il faut croire ou craindre c’est selon que ce soient ces dispositions nouvelles qui nourrissent l’amalgame, la précipitation et la foire d’empoigne qui ne se joue pas à fleurets mouchétés.

Et parce que les prétendants à la reconnaissance présidentielle savent que la séquence se passera en double détente d’abord une première charette à la durée éphémère pour récompenser et contenter preux et zélés afficionados de l’élection présidentielle.

Puis par la suite, une recomposition qui se fera après les législatives et les locales et cette dernière aurait plutôt vocation à durer en lien avec les missions et les objectifs visés par la feuille de route. Une fois le tri opéré, il va sans dire qu’un grand nombre restera sur le quai maugréant et rongeant son frein.
Ces scénarii à venir sont à l’origine du tumulte et des luttes toujours pas souterraines que nous constatons. L’on ne peut plus inviter qui que ce soit à la patience, ni à la hauteur car nul n’est prêt à laisser filer son tour ou sa chance.