Hier, certains compatriotes en invitaient d’autres à manifester leur courroux par cette curieuse mode de revendication tintamarresque venue d’Argentine.
Par Obame D’EBOMANE
Le concert assourdissant de casseroles, supposé faire revenir les autorités sur les mesures querellées. Aussi à la nuit tombée ça et là, on a entendu un peu de vacarme mais cela n’a pas atteint l’explosion paroxystique de décibels, qui devait faire de notre nuit un woodstock d’aluminium et de métal frappés, de manière tonitruante et frénétique.
Il faut à la vérité admettre que le poids de ces différentes mesures est lourd. Aussi, opter par une action Pacifique pour contraindre les autorités à des assouplissements et à des aménagements, nous semble somme toute légitime.
A cet idéal de non-violence, nous mettons un bémol car sur la toile fourmillent des théories de récupération à d’autres fins. Les autorités ont arrêté ces mesures pour protéger et préserver la santé des populations. Et nul ne peut ignorer que la santé c’est la vie. Une fois ce postulat posé. Il est aisé de comprendre que cette exigence contre la Covid 19 appelle, et commande pour chacun et tous le prix du sacrifice.
Nous n’osons même pas imaginer le scénario inverse, fait de permissivité et de laisser-aller. Le gouvernement aurait été cloué au pilori, et voué aux gémonies. Sachons raison garder. La réalité est cruelle. Reconnaissons qu’il y a eut une vie avant le coronavirus et que désormais une autre vie avec la Covid 19 commande et affecte notre quotidien. Dans l’espoir d’un retour à la normale, faisons preuve de résilience et de compréhension. Surtout restons sourds aux incantations des chantres de la zizanie.
L’heure est à la solidarité et à la responsabilité de tous. Face à la menace, les autorités en toute responsabilité tranchent dans le vif, sans complaisance, ni crainte de paraître impopulaire.