Son ancien mentor soutient mordicus qu’Alain-Claude Bilie By Nzé a l’âme d’un traitre et que forcément, « pour avoir trahi, il trahira ». Le reste n’est qu’une question de temps !
L’ex président du RPG n’y va pas par quatre chemins pour dépeindre le profil loufoque de l’enfant terrible d’Afoumadzo, dans le canton DZOUE. Lecture ! Extraits : « L’un des plus déterminés dans ce travail d’intoxication est certainement M. Alain-Claude Bilie-by Nze, Ministre d’Etat d’Ali Bongo Ondimba. Qu’on me permette de m’arrêter un moment sur cet individu.
Alain-Claude Bilie By Nze est de la province de l’Ogooué-Ivindo, originaire du village Afoumadzo, dans le canton DZOUE. Il est neveu du village Ekowong. Je signale que, dans ce dernier village, une famille était farouchement contre moi quand j’étais missionnaire dans cette province, la famille Fabien Menye m’Oyone, parce que je dénonçais ses pratiques bwitistes qui faisaient, à cette époque-là, que les enfants se désintéressaient de l’école. Curieusement ce sont des enfants de ce village qui ont le plus bénéficié de ma politique du RPG… »
« …Je n’ai pas connu Alain-Claude Bilie By Nze ni sa famille plutôt de foi protestante, lors de mon séjour missionnaire dans l’Ogooué-Ivindo. Mais on a fait courir le bruit, probablement avec sa complicité, que j’étais son géniteur, ce qui, évidemment, est totalement faux. Je signale que je suis arrivé à Makokou, dans la Paroisse Notre Dame des Victoires, le 25 septembre 1969. Lui, il est né, le 16 septembre 1967. D’autres croient qu’il est parent de ma compagne Marie-Rose Melighe-me-Ngwa, ce qui est également faux.
Comment ai-je connu M. Alain-Claude Bilie By Nze ? J’étais Maire de Libreville lorsque le Ministre Paul Toungui, l’un des ministres en qui le Président Omar Bongo Ondimba avait le plus confiance, non pas parce qu’il était son beau-fils, mais à cause de son intelligence et de sa discrétion, vint me voir à mon bureau à la Mairie avec une lettre manuscrite du Président lui-même. Je n’en ai pas conservé une copie, parce que le Président m’avait prié de la déchirer après lecture afin d’éviter que quelqu’un d’autre n’en prît connaissance et n’en conclût que le Président avait utilisé cet énergumène contre les autorités universitaires.
J’appris, en effet, par la suite, qu’il avait fait voir de toutes les couleurs à M. Daniel Ona Ondo, alors Recteur de l’Université Omar Bongo. C’est à la suite de sa mauvaise conduite que toutes les possibilités de continuer ses études lui avaient été fermées. Son niveau actuel, à ma connaissance, est Bac+1. Dans cette lettre, le Président de la République me « priait» – c’est vraiment le terme employé par lui-même. Il s’est fait tout petit pour ce cas, à ses yeux désespéré- de l’aider à résoudre le problème Alain-Claude Bilie By Nze. C’était une épine dans son pied.
Naturellement j’accédai à la demande du Président de la République et je nommai Alain-Claude Bile By Nze chargé de la Communication. Mais des rumeurs me parvinrent assez rapidement sur son jeu d’agent double : il prenait des informations auprès de moi et les livrait au PDG et notamment à Mba Obame. Je n’y fis pas trop attention au début, sachant que les gabonais en racontent tellement sur les autres. Je n’avais pas à avoir tellement peur non plus, n’ayant pas de secrets particuliers à garder. J’ai toujours exprimé ma pensée à qui voulait bien m’entendre.
Puis, devant la persistance de certains bruits d’abus de confiance, toujours les mêmes, je décidai, dans le silence de mon cœur, de l’envoyer au gouvernement à la première occasion. C’est ainsi que, quelque temps après, il y eut un remaniement ministériel. Je sautai donc sur l’occasion pour le faire nommer ministre, à son grand étonnement d’ailleurs. Je me disais que s’il était un pétard à retardement qu’Omar m’avait posé, je devais le lui renvoyer. Il fallait absolument éviter qu’il explosât dans le RPG.
Après cette nomination, je fus étonné d’une réflexion du Président à mon adresse : « Es-tu sûr d’avoir fait un bon choix ? » Je ne répondis rien, mais je compris, à partir de ma connaissance de la dialectique téké… que mon choix n’avait pas été des plus heureux. Mais je continuai à me comporter comme si j’avais totalement confiance en M. Alain-Claude Bilie By Nze. J’ajoute que tout au long de son exercice, le Président n’a cessé de me dire que mon jeune ministre avait quelques problèmes avec l’argent. Je faisais la sourde oreille à ces propos qui, malheureusement, se sont avérés fondés, comme on le verra par la suite.
Au gouvernement, M. Alain-Claude Bilie By Nze est devenu arrogant, insolent, irrespectueux, sans retenue comme tout enfant ayant grandi chez ses oncles maternels. Au cours de la demi-année passée à l’université en grève, son arrogance était connue de ses camarades. Il était qualifié d’anarchiste. Tout le monde se plaignait de la légèreté avec laquelle il traitait les gens, ses aînés comme ceux de sa génération.
Depuis ce temps-là, il était connu comme un amoureux de l’argent. Il n’en avait jamais assez. Il a laissé quelques traces de son défaut dans une banque BGFI et peut-être dans plusieurs magasins.
« Paul Mba-Abessole ? Un homme constant dans son inconstance. Voici un homme politique qui a marqué à sa façon le Gabon, positivement dans les années 90, lorsqu’il se battait avec ses amis du MORENA pour la démocratie. Négativement depuis plus d’une décennie en cherchant à tout prix à revenir pour jouer un rôle politique important, alors qu’il est désormais seul, abandonné par ses troupes…Mais Mba-Abessole n’est plus Mba-Abessole. Il a fini par ennuyer la plupart des gabonais.
Son oscillation entre l’opposition et la majorité selon ses désirs et ses intérêts du moment a fini par lasser ses soutiens…Vous savez, s’il y a une chose qu’il faut reconnaître au père Mba-Abessole, c’est qu’il est constant dans son inconstance et que là il fait du Mba-Abessole pur jus… C’est tout ce que je puis vous dire. C’est du Mba-Abessole dans le texte : un jour ici, le lendemain là. Un jour dans la majorité, le lendemain dans l’opposition. Capable d’exclure un député de son parti pour avoir soutenu la majorité et ralliant la même majorité deux semaines après ». Cette déclaration a dû lui rapporter de l’argent ! Car il faut savoir qu’il ne fait rien pour rien.
Ces propos d’adolescent en dérive de M. Alain-Claude Bilie-By-Nze montrent bien que leur auteur n’a rien compris de mon projet politique, bien qu’il ait fait un stage de redressement à mes côtés, pendant quelques années.
Pendant son stage de redressement, au lieu de profiter de l’enseignement qui lui était donné, le fils de Sarah Nnoh Nze a préféré jouer un rôle semblable à celui de Judas entre Jésus et les chefs religieux d’Israël. Je signale, en passant, que Judas, le traître, s’est suicidé et qu’il est mort avant Jésus, après avoir abandonné la rançon de sa trahison. A tous ceux qui ont ce même comportement, je dis « Vos enfants iront cracher sur vos tombes ».
- Alain-Claude Bilie-By-Nze, actuellement Ministre d’Etat, n’a jamais compris que tout groupement humain marche avec une discipline, ni intégré le fait qu’il a été exclu conformément aux statuts du RPG et non par la volonté du Président de ce parti, Paul Mba-Abessole. Il a oublié qu’après son exclusion du RPG, en un temps record, il a adhéré à deux partis différents : le RDP et le PDG. Monsieur le Ministre d’Etat peut-il se prendre pour un homme stable, après avoir dansé cette salsa ? Ses collègues du Gouvernement qui le connaissent bien maintenant doivent rire de ses analyses. Bref, je laisse à sa réflexion la maxime suivante : « Les inconstants sont toujours ingrats. Leur reconnaissance dure tant qu’ils espèrent et leur ingratitude se montre dès qu’ils ont tout obtenu ». Ceci tient lieu d’avertissement, car « Qui a trahi, trahira ». C’est devant !