Aprés son passage à la tribune des nations unies à New York où il s’est employé à rassurer la communauté internationale à la suite des évènements du 30 août qui ont vu l’instauration du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions. Ce jour à l’immeuble Arambo, le Premier ministre s’est fait le devoir de présenter dans le détail le chronogramme arrêté par le Comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI) dont il a la charge de conduire en le mettant en musique
Par Obame D’EBOMANE
Par un parler franc et sans nuance, Raymond Ndong Sima a éconduit toutes les insinuations et allégations que l’ont voulaient coller à la Transition. Son propos cinglant a certainement pris à rebours plus d’un lorsqu’il déclaré: “Ce pays nous appartient à nous tous, et personne ne viendra du dehors pour l’arranger à notre place”.
Le premier ministre va continuer en assénant avec lucidité que “Nous sommes en dessous de notre capacité. Et nous sommes là parce que nous avons passé notre temps à faire des choses qui ne tiennent pas la route”.
Pour cette première rencontre avec les médias, le Chef du gouvernement a décliné sa feuille de route dans toutes les strates. Il a fait le déroulé avec force détails des six points qu’elle comporte. La restauration de la stabilité et de la confiance, la réforme de l’ensemble des institutions, la lutte contre la corruption, le choix du développement durable de l’Économie, ainsi que le renforcement prioritaire pour l’Éducation ainsi que la sensibilisation. Ndong Sima s’est appesanti sur la nécessité du dialogue national et l’impératif d’une consultation publique.
“ Et par la suite, il.a souligné que : L’objectif que nous devons avoir et c’est le plus important, c’est de restaurer les institutions. Et les restaurer ça veut dire nous accorder sur les textes que nous avons et qui vont gérer notre vivre-ensemble”en fustigeant par là, le passé Irresponsable que l’on a connu hier.
Le premier ministre a été plus incisif ce d’autant plus qu’il.parle d’expérience. Ecoutons le à ce sujet: “Aujourd’hui, beaucoup de textes ont été fait à la taille de…, pour satisfaire telle personne. Ce n’est pas du tout l’intérêt général. Il faut que nous arrivions à travailler sur des textes impersonnels”, promettant ainsi de se focaliser sur les objectifs, et moins sur les calendriers. Avant d’arriver à des élections libres, crédibles et transparentes, il faut régler certains problèmes.
Ndong Sima va innover en lançant une campagne de contribution par l’implication de tous, avec des propositions écrites. L’objectif ici visé, permettra d’analyser et d’appréhender tous les sujets transversaux qui impactent la vie de la nation. L’exemple pris est éloquent à plus d’un titre: Nous avons un régime présidentiel. Est-ce qu’il est bon? Oui ou non? Il faut qu’on en discute. Pourquoi n’irions-nous pas vers un régime parlementaire ? Parce que dès lors que nous sommes un régime présidentiel, on modifie la constitution, pourqu’au final nous ayons quelqu’un qui s’installe dans une position de conservation perpétuelle du pouvoir. Et pour finir, le premier ministre a souhaité que la transition puisse avoir le temps nécessaire pour atteindre les objectifs espérés tout en rappelant que celle-çi n’a pas vocation à perdurer.