Annoncé lors du dernier conseil des ministres, le recensement biométrique des agents publics est désormais sur les rails. En effet pour enclencher ce processus qui connaîtra la première phase de son épilogue au mois de juillet prochain.
Madeleine BERRE, ministre de la fonction publique a organisée un tour de table avec toutes les instances impliquées dans la conduite et la réussite de cette opération. C’est donc entouré des secrétaires généraux de l’administration et des directeurs centraux des ressources humaines que madame la ministre a dévoilée les attentes et les objectifs de cette opération d’envergure.
L’assistance technique du ministère de l’intérieur sera requise au travers de sa plateforme IBOGA dont la maîtrise et l’expertise en matière biométrique sont avérées. Sur toute l’étendue du territoire dans les différents démembrements de l’administration, les secrétaires généraux conduiront ce recensement sous la supervision des gouverneurs.
Les forces de sécurité et de défense seront elles aussi mises à contribution. Le but visé ici est le toilettage du fichier actuel mais aussi de permettre une harmonisation des profils avec les besoins. Ceci pourra conduire à une reconversion professionnelle et à un meilleur redéploiement tout en améliorant les conditions de travail des agents publics.
Ainsi donc dans l’avenir, les recrutements se feront avec le souci de la corrélation entre le profil de l’agent et les tâches qui lui seront dévolues. L’opération débutera de manière effective en mai avec la prise des photos et le prélèvement des empreintes digitales.
Cette phase sera précédée d’une distribution de fiches indicatives comprenant toutes les informations essentielles et relatives à la carrière de l’agent public. Selon madame la ministre BERRE, le recensement constituera un outil de travail qui permettra une meilleure manière d’appréhender le niveau et la qualité des ressources humaines avec l’impératif d’avoir une administration exigeante et performante.