Aussitôt le scrutin référendaire clos, nous voyons un foisonnement de posts et de tweets sur la blogosphère appelant à un remaniement ministériel. Certes, il y a çà et là des impatients en embuscade pour qui le score élevé et retentissant du OUI au référendum devrait constituer une rampe de propulsion à même de les intégrer dans les rangs du gouvernement de la Transition.
Par Obame D’EBOMANE
Pour un grand nombre ils restent convaincus que leur implication zélée à fort renfort de vouvouzélas véhéments et tonitruants ont pesé d’un poids certain pour le plébiscite du OUI. Et nous sommes là dans l’assertion populaire qui de tout temps instruit que la victoire a plusieurs pères. Tout à fait étrangement, certains avancent qu’il faudrait au Général Président Oligui Nguema et à ses frères d’armes du CTRI de densifier le personnel gouvernemental aux fins de se préparer avec efficacité pour les échéances capitales de 2025.
D’autres ne font pas dans la nuance, c’est le scalp du Premier ministre Raymond Ndong Sima qu’ils réclament sans toutefois motiver les raisons qui fondent leur souhait. Il y a dans l’air des effluves d’intrigues guidées par un entrisme à la « ôtes-toi de là que je m’y mettes ». Une fois encore référons nous à la sagesse populaire pour doucher les velléités hors sol de ces intrigants: « On ne change pas une équipe qui gagne ». Et parce que souvent les victoires procèdent d’un effet d’entraînement dynamique. Alors pour 2025, on peut y croire .